En prenant le contrôle de son plus petit concurrent basé à Houston, au Texas, Chevron accroît ses réserves prouvées de pétrole et de gaz naturel d’environ 18%.
La major américaine Chevron a annoncé lundi avoir racheté pour 5 milliards de dollars (4,7 milliards de francs) le producteur de pétrole et de gaz naturel Noble, dans un secteur fortement secoué par la chute des cours de l’or noir généré par la pandémie.
En prenant le contrôle de son plus petit concurrent basé à Houston, au Texas, Chevron accroît ses réserves prouvées de pétrole et de gaz naturel d’environ 18%.
La transaction lui permet notamment d’augmenter sa présence aux Etats-Unis dans le bassin de Denver, dans le Colorado, ainsi que dans le bassin permien, à cheval entre le Texas et le Nouveau-Mexique.
Elle lui donne aussi accès à de nouvelles opérations en Israël et en Guinée équatoriale.
En fusionnant les deux entreprises, Chevron s’attend par ailleurs à économiser 300 millions de dollars en coûts opérationnels.
Cette opération intervient à un moment compliqué pour l’industrie de l’énergie, touché de plein fouet par l’effondrement des cours du pétrole en mars et en avril, quand la pandémie de Covid-19 a drastiquement freiné les trajets en voiture et en avion et ainsi fait chuté la demande en brut.
Le cours du WTI, le baril de référence à New York, s’est depuis un peu repris et évolue actuellement autour des 40 dollars le baril.
Mais plusieurs entreprises du secteur n’ont pas tenu le choc et ont déposé le bilan, comme Whiting Petroleum en mars ou plus récemment Chesapeake Energy.