Bonne surprise du moral des ménages américains

AWP

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La confiance des consommateurs s’approche des 100 points en février, selon l’Université du Michigan. Une nette hausse alors que les analystes tablaient sur un léger recul.

Le moral des ménages américains s’est nettement amélioré en février en dépit d’une certaine volatilité sur les marchés, selon l’estimation préliminaire de l’Université du Michigan publiée vendredi.

Il s’établit à 99,9 points contre 95,7 points en janvier où il était en repli. C’est mieux qu’escompté par les analystes puisqu’ils tablaient sur 95,5 points.

Il faut remonter aux pics de 2000, 2004 et 2007 où l’indice avait dépassé 114 points pour retrouver un tel niveau «malgré des cours d’actions plus faibles et bien plus volatiles», a commenté Richard Curtin, le chef économiste.

Même parmi les ménages aux revenus les plus élevés, et qui investissent donc généralement en Bourse, l’indice de confiance s’est hissé à 112,8 point, un plus haut depuis les précédents pics.

Seuls 6% des consommateurs interrogés ont mentionné «spontanément» comme élément négatif la volatilité des marchés.

Depuis deux semaines, les marchés évoluent de manière erratique. Ils ont perdu jusqu’à 12% au plus fort de la correction avant de se reprendre quelque peu.

A l’inverse, en cette première moitié de février, 35% ont cité les politiques de l’administration Trump comme élément favorable à leur situation économique, un niveau inchangé par rapport à janvier.

«En outre, la majeure partie des ménages ont fait part de l’amélioration de leur situation financière depuis 2000 et s’attendent à une hausse de leurs revenus au cours de l’année à venir», a ajouté M. Curtin.

Dans le détail, l’index des conditions actuelles a augmenté de 3,2% pour s’établir à 115,1 points, tandis que l’indice sur les conditions futures a pour sa part progressé de 4,3%, à 90,2 points.

Les consommateurs anticipent par ailleurs une légère accélération de l’inflation. Et, comme en janvier, leurs achats sont motivés ce mois-ci non pas par les rabais consentis par les enseignes et par des taux d’intérêt bas pour l’immobilier mais par une confiance accrue dans la sécurité de l’emploi.

Les dépenses de consommation réelles des ménages devraient, elles, augmenter de 2,9% en 2018, estime enfin l’Université du Michigan.

 

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