Argentine: le FMI approuve formellement son prêt

AWP

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Le programme économique du président argentin, Mauricio Macri, doit soutenir les plus vulnérables dans la société argentine avec des engagements concrets.

Le prêt du FMI de 50 milliards de dollars en faveur de l’Argentine a été formellement approuvé mercredi à l’issue d’une réunion du comité de direction du Fonds monétaire international, a annoncé l’institution dans un communiqué.

Le FMI et l’Argentine avaient annoncé le 7 juin avoir trouvé un accord de principe sur ce prêt en échange d’un engagement des autorités argentines à mettre en place des réformes pour limiter les dépenses de l’Etat. Celui-ci devait encore recevoir l’aval des membres de la direction du Fonds.

«La décision de la direction permet aux autorités d’obtenir une ligne de crédit immédiate de 15 milliards de dollars. La moitié de cette somme sera utilisée pour soutenir le budget» de l’Argentine, a précisé le FMI.

Le reste du soutien financier sera disponible ensuite et soumis aux examens trimestriels de l’économie argentine. Les autorités argentines ont souligné qu’elles n’avaient pas l’intention pour le moment de recourir au reste du prêt, a en outre précisé le FMI.

Le programme économique du gouvernement argentin a pour but de renforcer l’économie du pays «en restaurant la confiance des marchés, en mettant en oeuvre des réformes macroéconomiques rigoureuses», rappelle le FMI.

Le président argentin de centre-droit, Mauricio Macri, avait sollicité l’aide du FMI et son ministre de l’Economie avait entamé le 8 mai des pourparlers avec le Fonds.

Depuis, l’Argentine a indiqué s’être fixé comme objectif une inflation de 17% pour 2019, 13% pour 2020 et 9% pour 2021.

L’objectif de déficit budgétaire, avant service de la dette, a été révisé à 2,7% du PIB en 2018, contre 3,2% prévu précédemment.

Le programme économique du président argentin doit soutenir les plus vulnérables dans la société argentine avec des engagements concrets, «en préservant le niveau actuel des dépenses sociales et en augmentant des programmes d’aide sociale», rappelle enfin le FMI.