ABB face à une période difficile avec le COVID-19 et le pétrole

AWP

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Le groupe d’ingénierie zurichois parvient toutefois à confirmer ses objectifs financiers à moyen terme.

ABB va faire face à plusieurs trimestres difficiles en raison des répercussions économiques du coronavirus et la chute du prix du pétrole. Le groupe d’ingénierie zurichois a néanmoins confirmé mercredi ses objectifs financiers à moyen terme.

«ABB repose sur des fondations solides sur lesquelles il peut continuer à bâtir», a estimé le nouveau directeur général, le Suédois Björn Rosengren, qui a pris les commandes de la société le 1er mars.

Alors que les objectifs financiers pour cette année avaient été annulés face à la pandémie de COVID-19, ceux à moyen terme ont été confirmés. ABB a indiqué dans un communiqué toujours tabler sur une croissance annuelle des ventes de 3% à 6%, une marge opérationnelle (Ebita) de 13-16%, des rendements de fonds propres de 15-20% et un bénéfice par action progressant plus vite que les recettes.

Les objectifs à l’horizon 2030 seront dévoilés lors de la journée dédiée aux investisseurs en novembre.

Dans l’immédiat, ABB fait face aux répercussions économiques du virus et à la chute des prix du pétrole. Cette situation a notamment provoqué un repli de la demande dans les marchés finaux de l’automation et de la génération d’énergie, ainsi que des problèmes dans la chaîne d’approvisionnement.

La direction a lancé un plan opérationnel baptisé «ABB Way» et devrait être en bonne voie pour réaliser les 500 millions de dollars (quasiment autant en francs) d’économies visées. Alors qu’aucune acquisition «majeure» n’est prévue à moyen terme, le groupe s’est dit disposé à «ajuster» ou «sortir» de certaines activités, voire de soutenir leur croissance.

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