ABB confirme sa bonne forme et envisage l’IPO de l’électromobilité

AWP

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Le spécialiste de l’électrotechnique table sur une hausse du chiffre d’affaires d’au moins 5% pour l’ensemble de l’exercice. L’action monte.

Comme anticipé il y a une dizaine de jours, ABB a confirmé mardi un bon début d’exercice 2021. Dégageant un bénéfice net en hausse de plus d’un tiers (+34%) à 502 millions de dollars, le géant zurichois de l’électrotechnique étudie désormais la mise en Bourse de sa division de l’électromobilité.

Comme prévu, le chiffre d’affaires est ressorti en progression de 11% au regard de la période correspondante de l’an dernier à 6,9 milliards de dollars (environ 6,3 milliards de francs) au terme du premier partiel. Les entrées de commandes ont elles affiché une hausse de 6% à 7,75 milliards, grâce en partie à la constitution de stocks.

De son côté, l’excédent brut d’exploitation (Ebita) s’est envolé de 51% à 959 millions de dollars, à la faveur d’une bonne maîtrise des coûts et de la bonne tenue des affaires. Comme annoncé le 15 avril dernier, la marge opérationnelle correspondante a bondi de 3,6 points de pourcentage à 13,8%.

Une mise en Bourse possible de l’électromobilité

ABB pourrait envisager la mise en Bourse de sa division de l’électromobilité (E-Mobility), a fait savoir Björn Rosengren, le directeur général du groupe établi à Zuirch. L’unité, active dans les infrastructures de recharge pour véhicules électriques, réalise un chiffre d’affaires estimé à 220 millions de dollars à fin 2020 et présente une croissance annuelle moyenne de 50% depuis 2016.

Ces 5 à 10 prochaines années, l’électromobilité devrait poursuivre une croissance à la fois organique et par des acquisitions, avant tout dans le domaine des logiciels, confie l’homme fort d’ABB. Une introduction en Bourse lui permettrait d’évoluer sur une plateforme mieux adaptée.

Pour le second trimestre, la direction générale prévoit une marge Ebitda de 14% ainsi qu’une embellie de plus de 10% des revenus et des entrées de commandes.

ABB fait aussi savoir qu’il a fait des progrès dans la cession de trois divisions (Turbocharging, Mechanical Power Transmission et Power Conversion) et qu’une première vente devrait se concrétiser au cours du second semestre.

M. Rosengren a toutefois reconnu que le second trimestre 2020 avait témoigné d’un fort ralentissement lié à la crise pandémique, l’activité ayant régressé de plus de 10% l’année dernière.

Dans ce contexte, il lui est difficile d’évaluer la vigueur de la reprise, mais au deuxième trimestre le groupe devrait renouer avec un chiffre d’affaires et des entrées de commandes au niveau qui prévalait avant l’éclatement de la pandémie de COVID-19.

M. Rosengren précise toutefois que les défis posés par les goulets d’étranglement de la chaîne d’approvisionnement au plan mondial ont déjà été pris en considération dans ses prévisions.

Vers 11h55 la nominative ABB s’appréciait de 1,5% à 30,35 francs et continuait de cavaler en tête des valeurs vedettes. Parallèlement l’indice SMI perdait du terrain, lâchant 0,45%.

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