Wall Street s’approche des 26’000, guettant le front sino-américain

AWP

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Le Dow Jones démarre sur une progression de 0,33% à 25’984,38 points.

Wall Street progressait à l’ouverture mardi, toujours portée par un vent d’espoir sur le front commercial sino-américain.

Son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average montait de 0,33% à 25’984,38 points, aux alentours de 13H50 GMT.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, prenait 0,62% à 7’902,44 points et le S&P 500 gagnait 0,52% à 2’893,31 points.

La Bourse de New York avait fini dans le vert lundi, effaçant une partie de ses lourdes pertes de la semaine dernière après un semblant d’accalmie dans la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine, les deux premières économies mondiales: le Dow Jones avait pris 1,05% et le Nasdaq était monté de 1,32%.

Donald Trump s’est montré confiant lundi, depuis le sommet du G7 de Biarritz sur la poursuite du dialogue entre Washington et Pékin.

Le locataire de la Maison Blanche a assuré que la Chine avait manifesté sa volonté de revenir à la table des négociations sur le commerce bilatéral.

De son côté, le principal négociateur chinois, Liu He, a indiqué que son pays était prêt à «résoudre calmement le problème par des consultations et la coopération». Un échange téléphonique entre Chinois et Américains n’a toutefois pas été confirmé.

«Le marché continue d’être rassuré par le ton moins combattif du président américain sur les négociations commerciales avec la Chine», a indiqué Patrick O’Hare de Briefing.

Toutefois, les acteurs du marché restaient sur leurs gardes, la cotation new-yorkaise s’étant montrée particulièrement volatil depuis le début du mois.

Signe de la fébrilité des marchés, le taux d’intérêt sur la dette américaine à 10 ans était en net repli, à 1,51%, et passait sous le taux à 2 ans (1,54%).

Ce phénomène, connu sous le nom d’«inversion de la courbe des taux», s’est produit à plusieurs reprises ces dernières semaines. Il est souvent considéré comme un indicateur d’une récession à venir.

Sur le front des valeurs, Johnson & Johnson montait de 2,5%. Le groupe a été condamné lundi à payer 572 millions de dollars à l’Oklahoma pour sa responsabilité dans la crise des opiacés, une somme bien inférieure à ce que l’Etat plaignant avait demandé.

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