Wall Street rebondit nettement

AWP

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Après plusieurs séances difficiles, le Dow Jones termine en hausse de 1,46% à 24’640,24 points et le Nasdaq grimpe de plus de 2% à 7’081,85 points.

Wall Street a terminé en nette hausse lundi après plusieurs séances compliquées, aidée dans son rebond par la vigueur des secteurs de la technologie et de la consommation après le démarrage en trombe de la saison des achats de fin d’année.

L’indice vedette de la Bourse de New York, le Dow Jones Industrial Average, a gagné 1,46% pour terminer à 24’640,24 points.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, s’est apprécié de 2,06% à 7’081,85 points.

L’indice élargi S&P 500 a pris 1,55% pour clôturer à 2’673,45 points.

«On rattrape simplement les dégâts causés par les deux dernières semaines de courtage», a estimé Art Hogan de B. Riley FBR.

Les indices, a-t-il souligné, ont surtout rebondi après s’être temporairement retrouvés en zone de «survente», un indicateur technique fréquemment utilisé par les courtiers.

Les investisseurs font aussi preuve d’optimisme à l’approche du sommet du G20 en fin de semaine, qui pourrait déboucher sur des avancées sur le front des relations commerciales entre la Chine et les États-Unis.

En attendant, les indices ont profité des rebonds de valeurs phare de la technologie, les plus affectées au cours des séances précédentes: Apple s’est apprécié de 1,35%, Facebook de 3,53%, la maison mère de Google, Alphabet, de 2,51%.

Autre facteur encourageant: selon la société informatique Adobe Analytics, les ventes en ligne de la journée de promotions exceptionnelles du «Cyber Monday» devraient bondir de plus de 18% par rapport à l’an dernier, après avoir déjà progressé de 23% vendredi à l’occasion du «Black Friday».

Amazon, le géant du commerce sur internet, s’est envolé de 5,28%.

Autre valeur en vue, le constructeur General Motors a grimpé de 4,79% après avoir annoncé un vaste plan de restructuration passant par la suppression de milliers de postes.

Wall Street, comme les places européennes, a aussi profité lundi «des espoirs suscités par l’accord scellé entre l’Union européenne (UE) et le Royaume-Uni au sujet du Brexit ainsi que par les propos conciliants du vice-Premier ministre italien (et leader du Mouvement 5 étoiles, NDLR) Luigi Di Maio» sur le déficit de son pays, ont souligné les analystes de Mirabaud Securities Genève.

Le taux de la dette à 10 ans des États-Unis montait vers 20H25 GMT à 3,059% contre 3,039% vendredi à la clôture, et celui à 30 ans évoluait à 3,316%, contre 3,302% en fin de semaine dernière.

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