Wall Street grimpe après les chiffres de l’emploi américain

AWP

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Le Dow Jones finit sur une avancée de 1,42% à 26’573,72 points.

La Bourse de New York a fini nettement en hausse vendredi, aidée par un rapport sur l’emploi aux Etats-Unis de plutôt bonne tenue, le taux de chômage s’affichant à son plus bas en près d’un demi-siècle.

Son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, a gagné 1,42% à 26’573,72 points.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, s’est apprécié de 1,40% à 7’982,47 points et l’indice élargi S&P 500 est monté de 1,42% à 2’952,01 points.

Sur l’ensemble de la semaine, le Dow Jones a perdu 0,9%, le Nasdaq s’est apprécié de 0,5% et le S&P 500 a cédé 0,3%.

Les créations d’emplois aux Etats-Unis sont restées solides en septembre et le nombre enregistré en août a été révisé en forte hausse, permettant de faire tomber le taux de chômage à 3,5%, son plus bas niveau depuis décembre 1969, a annoncé vendredi l’administration Trump.

«Les investisseurs ont accueilli avec enthousiasme le taux de chômage le plus bas en 50 ans», souligne Ken Berman, stratégiste pour Gorilla Trades.

Les créations d’emplois sont toutefois un peu moins importantes que prévu.

Ces chiffres ont conclu une semaine dominée par plusieurs indicateurs décevants pour la première économie mondiale, signalant une contraction du secteur manufacturier mardi et un affaiblissement de l’activité dans les services jeudi.

Avec le risque d’un ralentissement de la croissance américaine, voire d’une récession, de nombreux acteurs financiers tablent sur une nouvelle baisse des taux directeurs lors de la prochaine réunion de la Réserve fédérale américaine fin octobre.

Pour Maris Ogg de Tower Bridge Advisors, c’est d’ailleurs cette perspective qui a donné un coup de pouce à la place new-yorkaise vendredi.

«La baisse des taux d’intérêt aura sans doute lieu et c’est sur cela que le marché s’appuie plutôt que sur des chiffres de l’emploi mitigés», estime l’experte.

Production d’iPhones en hausse

Le président de la Fed Jerome Powell s’est voulu rassurant sur la santé de la première économie mondiale, tout en rappelant que le rôle de l’institution qu’il dirige était de maintenir la croissance américaine, lors d’un discours prononcé vendredi à Washington.

Les acteurs financiers ont désormais les yeux tournés vers la question du commerce, les pourparlers au plus haut niveau entre les Etats-Unis et la Chine devant reprendre la semaine prochaine à Washington.

Vendredi, le conseiller économique de la Maison Blanche Larry Kudlow a affirmé sur Bloomberg TV qu’une «surprise positive» était envisageable à l’issue de cette rencontre.

Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur la dette américaine s’établissait à 1,529% vers 20H35 GMT, en léger recul par rapport à sa clôture de jeudi (1,534%).

Au rang des valeurs, Apple a gagné 2,80%. La firme à la pomme va augmenter la production de son dernier modèle d’iPhone de près de 10%, soit environ 8 millions de smartphones, selon des informations publiées vendredi par la revue Nikkei Asian Review.

Le fabricant d’ordinateurs et d’imprimantes HP a chuté de 9,57% après avoir annoncé jeudi soir un vaste plan de restructuration, qui va conduire à la suppression de jusqu’à 9.000 emplois sur les 55.000 que compte l’entreprise, pour devenir une entreprise plus numérique et orientée vers les services.

Le géant américain de la distribution Costco a progressé de 0,92% malgré des résultats trimestriels inférieurs aux attentes publiés jeudi.

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