Tokyo termine en hausse, Hong Kong dévisse

AWP

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L’indice vedette Nikkei de Tokyo a gagné 0,31% à 26.974,90 points et l’indice élargi Topix a progressé de 0,28% à 1.887,19 points.

La Bourse de Tokyo a clôturé en légère hausse lundi, rassurée comme Wall Street vendredi par un assouplissement des taux obligataires américains, mais lestée par la chute de Hong Kong au lendemain de la reconduction du président chinois Xi Jinping.

L’indice vedette Nikkei de Tokyo a gagné 0,31% à 26.974,90 points et l’indice élargi Topix a progressé de 0,28% à 1.887,19 points.

La Bourse de New York avait clôturé en nette progression vendredi, portée par un soudain repli des taux obligataires après des commentaires de responsables de la Fed signalant leur désir de ralentir les hausses de taux à partir de décembre.

«Etant donné les informations sur un ralentissement des hausses de taux d’intérêt (...) il est probable que cette discussion ait effectivement lieu lors de la prochaine réunion du comité de politique monétaire de la Fed», a commenté Shoji Hirakawa du Tokai Tokyo Research Institute, cité par l’agence Bloomberg.

A Hong Kong, l’indice Hang Seng sombrait de 6,2% vers 06h50 GMT, à son plus bas niveau depuis 2009, les investisseurs s’inquiétant de la décision de Xi Jinping, reconduit dimanche à la tête du Parti communiste chinois, de confier les postes économiques clés à ses alliés partisans de la politique «zéro Covid».

Du côté des valeurs

TOYOTA: le géant de l’automobile Toyota (+0,45% à 1.996,5 yens) a prévenu vendredi qu’il ne pensait pas atteindre son objectif de produire 9,7 millions de véhicules sur son exercice 2022/23 s’achevant le 31 mars, du fait des difficultés persistantes d’approvisionnement en semi-conducteurs. Le groupe, qui avait produit 8,5 millions d’unités en 2021/22, n’a pas fourni de nouvel objectif dans l’immédiat.

Du côté des devises et du pétrole

Le yen rechutait face au dollar après une brusque remontée vendredi attribuée par le quotidien Nikkei à une nouvelle intervention du gouvernement japonais pour soutenir sa monnaie, qui se serait chiffrée à 30 milliards de dollars selon le Financial Times.

Plusieurs responsables nippons ont refusé de commenter l’information lundi, se bornant à répéter que le Japon prendrait «les mesures adéquates» face aux brusques mouvements de change. Un nouveau - et bref - rebond du yen lundi matin alimentait aussi les spéculations sur une possible deuxième intervention en deux séances.

Vers 06h50 GMT, un dollar s’échangeait pour 149,22 yens contre 147,65 yens vendredi à 21h00 GMT. Il avait frôlé la barre des 152 yens plus tôt vendredi, avant la possible intervention du gouvernement.

La monnaie européenne valait 146,77 yens, contre 145,62 yens en fin de semaine dernière, et un euro s’échangeait pour 0,9837 dollar contre 0,9862 dollar vendredi.

Sur le marché du pétrole, le baril de WTI américain lâchait 1,09% à 84,13 dollars vers 00h45 GMT et le baril de Brent de la mer du Nord 0,97% à 92,57 dollars.

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