Tokyo rattrapée par des prises de bénéfices

AWP

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L’indice vedette Nikkei a clôturé en retrait de 0,33% à 28.549,01 points et l’indice élargi Topix a cédé 0,5% à 1.911,02 points.

La Bourse de Tokyo a terminé jeudi légèrement dans le rouge, pénalisée par des prises de bénéfices après une série de cinq séances positives et alors qu’une nouvelle prolongation de l’état d’urgence se dessine au Japon face au Covid-19.

L’indice vedette Nikkei a clôturé en retrait de 0,33% à 28.549,01 points et l’indice élargi Topix a cédé 0,5% à 1.911,02 points.

Le gouvernement devrait décider vendredi de prolonger l’état d’urgence, actuellement en vigueur jusqu’à lundi dans 10 des 47 départements du pays, dont celui de Tokyo qui doit accueillir les JO dans moins de deux mois.

La gouverneure de Tokyo, Yuriko Koike, avait notamment signalé mercredi son intention de demander au gouvernement central de ne pas lever l’état d’urgence.

Ce dispositif, qui prévoit surtout des restrictions pour les bars et restaurants, avait déjà été prolongé de trois semaines début mai, puis élargi à des départements supplémentaires.

Le Japon subit depuis mars une quatrième vague d’infections au coronavirus, qui montre cependant des signes d’affaiblissement depuis deux semaines, avec actuellement environ 4.500 nouveaux cas quotidiens en moyenne sur sept jours.

Les investisseurs à Tokyo se sont aussi montrés prudents avant des indicateurs clé aux Etats-Unis, dont une nouvelle jauge vendredi de l’inflation d’avril et l’indice manufacturier ISM pour le mois de mai la semaine prochaine, selon des analystes.

A Hong Kong, l’indice Hang Seng était lui aussi en petite baisse (-0,27% vers 06H30 GMT), tandis que Shanghai et Shenzhen étaient dans le vert en fin de séance.

Du côté des valeurs

NISSAN, GRAND PROJET DANS LES BATTERIES? Le titre Nissan a gagné 1,84% à 536,7 yens. Le constructeur automobile japonais serait en «discussions avancées» avec le gouvernement britannique pour bâtir au Royaume-Uni une usine géante de batteries sur son site de Sunderland (nord-est de l’Angleterre), selon des informations du Financial Times.

Sollicité par l’AFP, le groupe n’a pas confirmé ces informations. Londres de son côté a souligné sa volonté de «continuer à travailler étroitement avec les investisseurs et constructeurs pour avancer dans le projet de produire en masse des batteries au Royaume-Uni».

Les investisseurs ont en revanche fait peu de cas d’une action en justice d’investisseurs institutionnels de Nissan réclamant au groupe l’équivalent de près de 260 millions d’euros de dommages-intérêts dans l’affaire des paiements différés du groupe à Carlos Ghosn pendant des années jusqu’à sa chute en 2018, selon plusieurs médias nippons. Nissan a décliné tout commentaire.

Du côté des devises et du pétrole

Le yen était quasi stable face au dollar, à raison d’un dollar pour 109,12 yens vers 06h45 GMT, contre 109,15 yens mercredi à 21h00 GMT.

Le cours euro/yen variait à peine lui aussi, un euro valant 133,05 yens contre 133,08 yens la veille.

L’euro était inchangé par rapport au billet vert, à raison d’un euro pour 1,2192 dollar.

Les prix du pétrole se repliaient. Vers 06h35 GMT celui du baril de brut américain WTI perdait 0,54% à 65,85 dollars et celui du baril de Brent de la mer du Nord reculait de 0,62% à 68,44 dollars.

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