La Bourse de Tokyo a clôturé vendredi en légère hausse, résistant à la déprime de Wall Street la veille grâce à la dépréciation du yen, une tendance de change positive pour ses valeurs exportatrices, alors que Hong Kong reculait nettement.

L’indice phare Nikkei a gagné 0,31%, à 27.670,98 points (+0,6% sur l’ensemble de la semaine écoulée), et l’indice élargi Topix a pris 0,1%, à 1.986,96 points.

L’ambiance était tout autre à la Bourse de Hong Kong, dont l’indice Hang Seng lâchait 1,95% vers 06h40 GMT.

Les investisseurs à Hong Kong digéraient mal des indicateurs chinois augurant une reprise économique plus compliquée que prévu. Ils continuaient aussi à redouter d’éventuelles sanctions américaines vis-à-vis de Pékin après l’affaire du ballon chinois qui a récemment survolé les Etats-Unis et qui était selon Washington «clairement» équipé d’outils d’espionnage.

NISSAN: l’action du constructeur automobile Nissan a grimpé de 1,62% à 480,4 yens, soutenue par le reflux de la monnaie japonaise mais aussi par les résultats du groupe publiés la veille.

L’allié du français Renault a maintenu ses prévisions financières pour son exercice 2022/23, qui se terminera fin mars, et a affiché des résultats en forte croissance sur son troisième trimestre (octobre-décembre), même s’il a encore réduit son objectif de ventes en volume, notamment en raison de la pénurie persistante de semi-conducteurs.

Le yen se stabilisait par rapport au dollar, qui valait 131,58 yens vers 06h35 GMT, contre 131,59 yens jeudi à 21h00 GMT.

La monnaie japonaise s’appréciait modestement par rapport à l’euro, qui s’échangeait pour 141,11 yens contre 141,32 yens la veille.

Par ailleurs, l’euro descendait à 1,0724 dollar contre 1,0740 dollar jeudi à 21h00 GMT.

Sur le marché du pétrole, le baril américain de WTI abandonnait 0,29% à 77,83 dollars et le baril de Brent de la mer du Nord reculait de 0,18% à 84,35 dollars vers 06h30 GMT.