L’indice vedette Nikkei a lâché 1,25% à 27.652,74 points et l’indice élargi Topix a perdu 1,3% à 1.907,13 points.
La Bourse de Tokyo a terminé lundi en nette baisse, toujours stressée par la recrudescence de la pandémie en Asie, y compris au Japon, et de nouvelles inquiétudes sur la solidité de la reprise économique mondiale.
L’indice vedette Nikkei a lâché 1,25% à 27.652,74 points et l’indice élargi Topix a perdu 1,3% à 1.907,13 points.
La Bourse de New York avait terminé vendredi dans le rouge, lestée par des prises de bénéfices dans le sillage de la dégradation d’un indice de confiance des consommateurs américains, en bonne partie du fait de la poussée de l’inflation aux Etats-Unis.
Un total de 1.410 nouveaux cas de coronavirus ont été enregistrés samedi à Tokyo, un nouveau record depuis janvier pour la capitale japonaise, où les Jeux olympiques s’ouvrent ce vendredi.
Et malgré de nombreuses restrictions pour tous les participants, plusieurs sportifs ont déjà été testés positifs au Covid-19, y compris au Village olympique pour la première fois dimanche.
Les investisseurs au Japon ont aussi évité de prendre des risques lundi du fait d’une semaine écourtée à la Bourse de Tokyo, qui sera fermée jeudi et vendredi en raison de deux jours fériés d’affilée pour coïncider avec l’ouverture des JO.
«Même si ce n’est pas nouveau, l’augmentation des infections en Asie et au Japon plombent le moral» des investisseurs, a commenté Shinichi Yamamoto, un courtier chez Okasan Securities interrogé par l’AFP.
En Chine, l’indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong reculait de 1,65% vers 06H50 GMT, tandis que les indices composites de Shanghai et Shenzhen ont fini proches de l’équilibre.
VALEURS CYCLIQUES EN BAISSE: les titres de groupes nippons particulièrement dépendants de la conjoncture mondiale et de leurs exportations ont été pénalisés notamment par la remontée du yen face au dollar. Sony a ainsi lâché 2,01% à 10.930 yens, Toyota 1,27% à 9.740 yens ou encore le géant japonais du prêt-à-porter Fast Retailing (Uniqlo) 1,1% à 76.660 yens.
NINTENDO À LA PEINE: le pionnier japonais du jeu vidéo Nintendo (-1,93% à 61.290 yens) a démenti lundi sur Twitter tout projet actuellement de sortir un autre modèle de sa console Switch à part sa version améliorée dont le lancement est déjà prévu pour octobre.
La Switch, à la fois console de salon et console portable, pourrait par ailleurs être prochainement concurrencée par Steam Deck, une autre console hybride que le studio américain Valve compte lancer en décembre.
La monnaie japonaise s’est appréciée lundi face au dollar durant les échanges à Tokyo, mais elle se stabilisait après 07h00 GMT, à 110,00 yens contre 110,07 yens vendredi à 21h00 GMT.
En revanche l’euro fléchissait par rapport au yen, à raison d’un euro pour 129,74 yens contre 129,95 yens en fin de semaine dernière.
La monnaie européenne baissait aussi par rapport au billet vert: un euro s’échangeait pour 1,1792 dollar, contre 1,1806 dollar vendredi à 21h00 GMT.
Les cours du pétrole reculaient ostensiblement après l’accord conclu dimanche entre les pays de l’Opep+ pour continuer à augmenter légèrement leur production d’or noir à partir d’août.
Peu avant 07h00 GMT le prix du baril de brut américain WTI déclinait de 1,06% à 71,05 dollars et celui du baril de Brent de la mer du Nord perdait 1,01% à 72,85 dollars.