La Bourse de Tokyo a terminé vendredi en hausse en raison d’une nouvelle dépréciation du yen qui favorise les valeurs exportatrices nippones, tandis que Hong Kong était en berne en raison de perspectives de résultats sombres pour les grandes entreprises chinoises.

Après un jour férié, l’indice vedette Nikkei a pris 0,52% à 33.625,53 points, finissant ainsi quasiment stable sur l’ensemble de la semaine (+0,12%). L’indice élargi Topix a gagné vendredi 0,54% à 2.390,94 points.

En revanche à la Bourse de Hong Kong, l’indice Hang Seng lâchait 1,71% vers 06H50 GMT, les investisseurs s’inquiétant de nouveau des conséquences du ralentissement économique chinois sur les résultats futurs des grandes entreprises du pays.

L’inflation au Japon s’est établie à 2,9% en octobre sur un an hors produits frais contre 2,8% en septembre, mais une accélération avait été anticipée et celle-ci s’est révélée un peu inférieure aux attentes.

Le yen a brièvement baissé dans la foulée de ces données, avant de se raffermir quelque peu. Le dollar continuait cependant de rester proche de la barre des 150 yens.

Nissan (+2,12%) a annoncé vendredi après la clôture de la Bourse de Tokyo un investissement supplémentaire allant jusqu’à 1,12 milliard de livres dans son usine britannique de Sunderland, pour y lancer la production de deux véhicules électriques additionnels. Ces informations avaient fuité dès jeudi dans le Financial Times.

Cette décision confirme le virage électrique de la production de Nissan en Europe, et s’inscrit aussi dans la logique de son investissement de 600 millions d’euros prévu dans Ampere, la future filiale électrique de son partenaire français Renault.

Le yen demeurait faible par rapport au dollar, qui valait 149,35 yens vers 06H50 GMT contre 149,56 yens jeudi à 21H00 GMT.

L’euro reculait à 162,90 yens contre 163,10 yens la veille, tout en étant stable par rapport au billet vert, à raison d’un euro pour 1,0906 dollar.

Le marché du pétrole continuait de faire les frais du report cette semaine de la réunion des pays producteurs de l’Opep+: vers 06H50 GMT le baril de WTI américain lâchait encore 0,6% à 76,64 dollars. Le baril de Brent de la mer du Nord rebondissait légèrement à 81,61 dollars (+0,23%).