Le Dow Jones a perdu 0,48% à 27.452,66 points. Le Nasdaq a cédé 0,29% à 11.085,25 points et le S&P 500 a lâché 0,48% également à 3.335,38 points.
Wall Street a clôturé prudemment en baisse mardi, en attendant l’issue du premier débat présidentiel mais aussi un accord entre démocrates et républicains sur un nouveau plan d’aide économique, qui tarde à se concrétiser.
Son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, a perdu 0,48% à 27.452,66 points.
Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a cédé 0,29% à 11.085,25 points et le S&P 500, qui représente les 500 plus grandes entreprises de Wall Street, a lâché 0,48% également à 3.335,38 points.
«Les investisseurs attendent avec impatience le premier débat entre le président Donald Trump et le candidat démocrate Joe Biden, ce qui pourrait créer des mouvements importants sur le marché», a affirmé Fernanda Horner, de Schaeffer.
«Les développements politiques sont au centre des préoccupations avec le premier des trois débats présidentiels américains prévu ce soir», ont aussi noté les analystes de Wells Fargo dans une note.
Les investisseurs continuaient également d’espérer de nouvelles mesures de relance budgétaire de la part de Washington après que les démocrates de la Chambre des représentants ont dévoilé un programme d’aide économique de 2.200 milliards de dollars, 1.000 milliards de moins que la précédente proposition.
Mais «si ce nouveau plan est plus petit, il est encore bien au-dessus de ce que les républicains espéraient», a averti l’analyste de Schaeffer.
Après une séance de bonne tenue la veille, les indices new-yorkais ont brièvement fait une incursion dans le vert mardi en matinée, après une bonne nouvelle sur le moral des consommateurs.
La confiance des consommateurs a bondi de 15,5 points pour se hisser à 101,8 selon l’indice du Conference Board, alors que les analystes tablaient sur 88,5 points.
Ce niveau reste toutefois bien inférieur à celui enregistré en septembre 2019 (126,3) et en février 2020 (132,6), avant que la pandémie de Covid-19 n’entraîne la chute de l’activité économique.
Vendredi, le gouvernement publiera les chiffres officiels de l’emploi pour septembre.
Tous les secteurs de l’indice élargi S&P 500, sauf la communication, ont baissé. Le sous-indice financier a davantage fléchi (-1,15%), ainsi que celui de l’énergie (-2,73%).
La banque JPMorgan Chase, qui a accepté mardi de payer 920 millions de dollars pour avoir manipulé les cours sur les marchés des métaux et des bons du Trésor, a lâché 0,83%. C’est la plus grosse sanction financière jamais imposée dans une telle affaire.
Les groupes de production de pétrole de schiste Devon Energy et WPX Energy, qui avaient annoncé la veille leur intention de fusionner, ont respectivement perdu 2,45% et 3,48%.
Le fabricant de camions électriques Nikola a continué sa descente aux enfers, perdant plus de 7% alors que son fondateur démissionnaire est accusé d’agression sexuelle par deux femmes. Cette révélation assombrit un peu plus l’image d’un groupe dans la tourmente depuis plusieurs semaines et encore en discussion avec GM pour un partenariat.
Le titre Tiffany s’est maintenu, ne cédant que 0,21% après que le géant du luxe LVMH a lancé la contre-attaque judiciaire, justifiant sa décision de ne pas racheter le joaillier américain par sa mauvaise gestion en temps de pandémie et par une demande du gouvernement français.
Le joaillier a riposté dans la journée, estimant une nouvelle fois que la société française ne cherchait qu’à se soustraire à ses engagements et à ne pas payer le prix sur lequel les deux parties s’étaient mis d’accord.
De nombreux titres des grands de la tech ont terminé aussi dans le rouge comme Microsoft (-1,04%) ou Apple (-0,76%), alors que Facebook a gagné 1,94%.
Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur la dette américaine baissait à 0,6463% contre 0,6528% lundi soir.