Les stocks commerciaux hebdomadaires de pétrole brut aux Etats-Unis ont fortement augmenté, contrairement aux prévisions des analystes, selon les données de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) publiées mercredi.

Les réserves de brut ont gonflé de 3,2 millions de barils lors de la semaine achevée le 22 mars alors que les analystes misaient au contraire sur une diminution, d’un million de barils, selon un consensus établi par l’agence Bloomberg.

Les réserves d’essence ont aussi augmenté alors que les analystes s’attendaient à un nouveau recul. Les stocks d’essence ont ainsi progressé de 1,3 million de barils quand les prévisions médianes du marché tablaient sur un repli de 1,7 million.

Le rythme de fonctionnement des raffineries est encore monté en charge après la fin de la saison de maintenance. Le taux d’utilisation est remonté à 88,7% au lieu de 87,8%.

Le gonflement des stocks s’explique en partie par une hausse des importations de 1,1 million de barils par jour (mb/j) associée à une baisse des exportations de 0,7 mb/j.

Déjà en repli en début de séance, les cours du brut demeuraient légèrement dans le rouge. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mai, cédait 0,21% à 86,07 dollars vers 14H50 GMT.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en avril, lâchait 0,22% à 81,44 dollars.

En moyenne sur quatre semaines, donnée la plus suivie par les opérateurs, les livraisons de produits raffinés ont augmenté de 2,2% par rapport à l’an dernier à la même époque à 20,09 millions de barils par jour.

Quant à la production de brut aux Etats-Unis elle est restée stable, proche de ses sommets, à 13,1 mb/j.