Pétrole: recul inattendu des stocks américains

AWP

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Durant la semaine achevée le 28 janvier, les réserves de brut ont diminué de 1 million de barils. Les analystes s’attendaient à une augmentation de 1,8 million de barils.

Les réserves commerciales de pétrole brut aux Etats-Unis ont reculé de façon inattendue la semaine dernière dans un marché à l’offre tendue, selon les chiffres publiés mercredi par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA).

Durant la semaine achevée le 28 janvier, les stocks de brut ont diminué de 1 million de barils, pour s’établir à 415,1 millions de barils. Les analystes s’attendaient à ce que les stocks augmentent au contraire de 1,8 million de barils.

A ces chiffres s’ajoute la réduction des réserves stratégiques de pétrole, qui ont diminué de 1,9 million de barils.

Utilisées comme variable d’ajustement par le gouvernement Biden pour soulager les cours, les réserves stratégiques ont diminué de plus de 32 millions de barils depuis début septembre.

Les stocks commerciaux de pétrole américain restent de 9% en deçà de leur niveau moyen des cinq années précédentes sur la même période.

Les réserves d’essence, elles, ont augmenté de 2,1 millions de barils, un niveau conforme aux attentes des analystes.

Les stocks de produits distillés ont en revanche fondu plus que prévu de 2,4 millions de barils, au lieu des 1,5 million attendus, alors que le temps hivernal a commencé à s’installer dans le pays.

Ballottés entre les nouvelles venant de l’Opep+, qui poursuit sa légère augmentation de sa production, et des indicateurs de l’emploi mitigés aux États-Unis, les cours du brut oscillaient entre le vert et le rouge mercredi, non loin de leurs plus hauts en sept ans.

Vers 16H15 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril, le plus échangé à Londres, était stable à 89,16 dollars.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour échéance en mars, abandonnait 0,19% à 88,06 dollars.

La production américaine de brut a encore baissé à 11,5 millions de barils par jour (mb/j), soit un repli de 100.000 barils par jour, loin de son niveau d’avant la pandémie.

Dans le même temps, la demande de produits pétroliers a un peu reculé aussi, à 21,4 millions de barils par jour (mb/j) contre 22,4 la semaine précédente.

Les importations sont en nette hausse à 7 mb/j, soit 849.000 de plus que la semaine précédente. Les exportations ont baissé de 420.000 b/j à 2,3 mb/j.

Les raffineries ont fortement diminué leur cadence, à 86,7%.

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