Le baril londonien clôture en baisse de 0,49% à 68,88 dollars tandis que le celui de New York cède 0,34%, à 65,39 dollars.
Les cours du pétrole ont connu une séance en dents de scie lundi, montant dans le sillage de bons chiffres de l’économie chinoise et de perspectives prometteuses pour la demande d’or noir, avant de se replier.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a terminé à 68,88 dollars à Londres, en recul de 0,49% par rapport à la clôture de vendredi.
Le Brent a toutefois passé dans la journée la barre des 70 dollars le baril, qu’il avait déjà franchi brièvement lundi dernier, ce qui était alors une première depuis le 8 janvier 2020.
A New York, le baril américain de WTI pour avril a cédé 0,34%, à 65,39 dollars.
Malgré le léger recul en fin de séance, qui a pu être provoqué par le franchissement du seuil des 70 dollars pour le Brent, de nombreux analystes estiment que les cours de l’or noir sont sur une trajectoire ascendante.
«Une économie chinoise plus solide encourage l’optimisme des investisseurs sur les marchés du pétrole brut», a commenté Neil Wilson, analyste de Markets.com.
La production industrielle et les ventes de détail ont en effet affiché des hausses record en Chine sur un an lors des deux premiers mois de l’année, selon les chiffres publiés lundi par le Bureau national des statistiques.
La production industrielle du géant asiatique a progressé de 35,1% sur les deux premiers mois de l’année comparé à janvier/février 2020, tandis que les ventes de détail, principal indicateur de la consommation, ont augmenté de 33,8%.
Ces hausses sont les plus fortes depuis des décennies pour la deuxième économie mondiale derrière les Etats-Unis.
«La confiance dans la reprise de la demande mondiale de pétrole est de plus en plus grande», a indiqué de son côté Bjarne Schieldrop, analyste de Seb.
En fin de semaine dernière, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) avait dans son rapport mensuel révisé à la hausse ses prévisions de rebond de la demande mondiale d’or noir cette année: celui-ci est désormais attendu à quelque 5,9 millions de barils (mbj) par jour pour atteindre 96,3 mbj.
Les campagnes de vaccination, de même que le colossal plan de relance aux Etats-Unis et la politique de restriction d’offre du cartel et de ses alliés, ajoutent à l’environnement haussier du brut, a souligné un autre analyste, Tamas Varga, de PVM.