Pétrole: la baisse des stocks US a ralenti la semaine dernière

AWP

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Durant la semaine achevée le 31 décembre, les réserves se sont réduites de 2,1 millions de barils alors que les analystes tablaient sur une chute de 3,6 millions, comme la semaine d’avant.

La baisse des réserves commerciales de pétrole brut aux Etats-Unis a ralenti la semaine dernière, reflétant une petite trêve de la demande pendant la période des fêtes où s’était invité le variant Omicron, selon les chiffres publiés mercredi par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA).

Durant la semaine achevée le 31 décembre, les stocks de brut se sont réduits de 2,1 millions de barils pour s’établir à 417,9 millions de barils, alors que les analystes tablaient sur une chute de 3,6 millions de barils sur la période, comme la semaine d’avant.

Ce repli de plus de 2 millions de barils représente malgré tout la quatrième réduction hebdomadaire significative des stocks en autant de semaines.

Les cours du brut, déjà en hausse à l’ouverture à cause d’un bond des créations d’emplois dans le secteur privé américain, continuaient d’avancer.

A 18H00 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars, le plus échangé à Londres, grimpait de 1,49% à 81,19 dollars.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour échéance en février, prenait lui 1,62% à 78,24 dollars.

S’ajoute à la diminution des stocks commerciaux, celle des réserves stratégiques de pétrole qui ont fondu de 1,3 million de barils alors que l’administration Biden a commencé fin novembre à céder une partie de ces réserves sur le marché pour peser à la baisse sur les prix des carburants.

Reflétant une moindre demande, les réserves d’essence ont fortement augmenté de 10,1 millions de barils.

Ce chiffre a pris de court les analystes qui n’envisageaient qu’une petite hausse de 1,7 million en raison des craintes du variant Omicron qui a ralenti les déplacements traditionnels en fin d’année.

«Les marchés ont été surpris par le volume de l’augmentation des stocks d’essence alors qu’on commence à voir l’impact d’Omicron sur la demande puisque davantage de personnes restent à la maison pour travailler», a affirmé Andy Lipow de Lipow Oil Associates.

Le mauvais temps qui a prévalu dans le nord-ouest du pays, en Californie et dans le nord-est a aussi eu un impact sur la demande de carburants, a ajouté l’analyste. Il a également souligné que la consommation d’or noir pour la dernière semaine de l’année connaissait souvent un repli par rapport au pic de la semaine de Noël.

Les réserves de produits distillés (fioul, gazole) ont aussi augmenté de 4,4 millions de barils.

La production est restée stable à 11,8 millions de barils par jour (mb/j).

La demande de produits pétroliers s’est réduite à 19,6 mb/j contre 22,2 millions la semaine d’avant.

Les raffineries ont fonctionné quasiment au même niveau que la semaine dernière à 89,8% de leurs capacités.

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