Nouveau triple record pour Wall Street, le Dow Jones frôle les 35’000 points

AWP

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Avec une montée de 0,36%, l’indice vedette clôture à 34’996,18 points. Avancée similaire pour le S&P 500 qui finit à 4’384,63 points, tandis que le Nasdaq grappille 0,21% à 14’733,23 points.

La Bourse de New York a fini en hausse lundi et établi de nouveaux records sur trois indices majeurs, alléchée par la perspective de résultats d’entreprises exceptionnels.

Le Dow Jones a frôlé le seuil symbolique des 35’000 points en clôture, pour terminer à 34’996,18 points, en hausse de 0,36%, tandis que le Nasdaq a grappillé 0,21% à 14’733,23 points et l’indice élargi S&P 500 0,35% à 4’384,63 points.

Sans développement conséquent sur les fronts micro ou macroéconomiques, la séance a été «terne», selon les analystes de Briefing.com. Les volumes échangés ont ainsi été les plus faibles depuis le 1er juillet.

Sur son élan, qui a vu le Dow Jones progresser de plus de 13% depuis début mars, Wall Street a néanmoins poursuivi sa marche en avant.

Le marché s’attend à voir la deuxième meilleure saison de résultats depuis un quart de siècle, derrière le quatrième trimestre 2009, a expliqué Sam Stovall, responsable de la stratégie chez CFRA.

La parade trimestrielle s’ouvre mardi avec les banques JPMorgan Chase et Goldman Sachs, accompagnées par le groupe agroalimentaire Pepsico.

L’environnement de taux bas, défavorable aux banques car il compresse leurs marges sur les crédits, pourrait affecter les résultats de ces institutions financières, «mais la plupart font leur argent sur le trading», souligne Sam Stovall. «Avec la hausse de la volatilité, cela va probablement leur bénéficier.»

Selon le consensus établi par S&P Capital IQ, le bénéfice par action des entreprises du S&P 500 est attendu, en moyenne, en hausse de plus de 60% sur un an, la quasi-totalité des secteurs étant annoncés à la fête.

Côté valeurs, malgré le succès du vol de son vaisseau VSS Unity, avec à son bord le fondateur Richard Branson, Virgin Galactic a abandonné 17,30%, à 40,69 dollars.

Le marché a été moins sensible à la beauté des images du vol qu’au dépôt d’un document réglementaire, dans lequel la société fondée en 2004 annonçait son intention d’émettre jusqu’à 500 millions de dollars d’actions supplémentaires. Au cours actuel, cela représenterait plus de 5% du capital, ce qui diluerait sensiblement les actionnaires existants.

Après avoir rebondi vendredi (+7,31%), le «Uber chinois» Didi Chuxing, objet d’une enquête et de restrictions imposées par les autorités de régulation chinoises, a repris sa descente aux enfers et lâché 7,23% à 11,16 dollars.

Lundi, la plateforme de véhicule de transport avec chauffeur (VTC) a averti, dans un communiqué, que la suspension de 25 applications mobiles du groupe sur demande des autorités chinoises «pourrait avoir un effet négatif sur ses revenus en Chine».

Au premier jour d’un procès visant son patron et fondateur Elon Musk, le titre Tesla était résolument orienté à la hausse et a gagné 4,35% à 685,51 dollars.

Le multimilliardaire est poursuivi par des investisseurs qui estiment qu’il a failli à ses devoirs quand il a décidé que Tesla rachèterait, en 2016, SolarCity pour 2,6 milliards de dollars.

Le fabricant américain de semi-conducteurs Broadcom a été remarqué, le Wall Street Journal annonçant qu’il était en discussion pour racheter le spécialiste de la gestion et de l’analyse de données SAS Institute (qui n’est pas coté), pour une somme allant de 15 à 20 milliards de dollars. Broadcom a fini en progression de 1,16% à 485,75 dollars.

Le géant du divertissement Walt Disney a lui aussi gagné du terrain (+4,15% à 184,38 dollars), après un week-end qui a permis à «Black Widow», le nouveau blockbuster de sa filiale Marvel, de réaliser le meilleur démarrage en Amérique du Nord depuis le début de la pandémie.

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