Les Bourses européennes en ordre dispersé vendredi

AWP

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Vers 10h45, Paris se stabilisait (+0,01%) après avoir atteint au début des échanges un nouveau plus haut en plus de vingt ans, Londres prenait 0,40%, Francfort 0,77% tandis que Milan cédait 0,18%.

Les marchés boursiers européens évoluaient en ordre dispersé vendredi matin, après avoir atteint de nouveaux plus hauts, profitant toujours d’une conjoncture mondiale en voie d’amélioration. Une évolution que devrait confirmer le rapport mensuel sur l’emploi américain.

Vers 10h45, Paris se stabilisait (+0,01%) après avoir atteint au début des échanges un nouveau plus haut en plus de vingt ans, Londres prenait 0,40%, Francfort 0,77% tandis que Milan cédait 0,18%. Quant à la Bourse suisse, son indice phare SMI grappillait vers 11h15 0,25%.

«Les marchés européens montent bien» ce vendredi «en amont du très attendu rapport sur l’emploi aux Etats-Unis», note Neil Wilson, analyste chez Markets.com. «Le FTSE 100 a atteint les 7100 points, signant un nouveau sommet post-pandémie» tandis «que le Dax est soutenu par certains résultats positifs des entreprises allemandes», en particulier ceux d’Adidas et Siemens, complète-t-il.

En outre, ajoute-t-il, «l’ascension fulgurante des matières premières se poursuit au moment où l’économie mondiale se réchauffe»: les prix du cuivre et du minerai de fer ont atteint des records historiques à Londres ce vendredi.

En Asie, la Bourse de Tokyo a terminé autour de l’équilibre après un bond la veille, l’indice Nikkei ayant seulement grignotté 0,09%. Les Bourses de Shanghai (-0,7%) et Hong Kong (-0,1%) ont terminé en repli, sans parvenir à conserver leurs gains initiaux en dépit de bons indicateurs chinois.

La Chine a vu en avril ses importations bondir de 43,1% sur un an tandis que son activité dans les services a connu le mois dernier son rythme de progression le plus rapide de l’année.

Les regards des investisseurs étaient surtout tournés vers le rapport mensuel sur l’emploi américain qui devrait «révéler que près d’un million d’emplois (..) ont été ajoutés à l’économie américaine au cours du mois dernier», avance Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote. Il doit être publié à 14h30.

«Et même si les chiffres ressortent en dessous des attentes de quelques centaines d’emplois, en termes absolus, les progrès que nous constatons sur le marché américain de l’emploi semblent substantiels», ce qui pourrait «raviver les craintes d’inflation», complète-t-elle.

«Pour l’instant, les rendements américains ne laissent apparaître aucun signe de stress. Mais il ne reste plus beaucoup de temps à la Fed avant qu’une hausse de l’inflation se fasse sentir», selon elle. Côté indicateurs, la production industrielle allemande a rebondi de 2,5% en mars sur un mois tandis qu’elle s’est redressée de 0,8% en France.

Les minières à la fête

Les records historiques des cours du cuivre et du minerai de fer portaient les valeurs minières. A Londres, Anglo American prenait 1,32% à 3.308,50 pence et BHP 0,69% à 2.330,00 pence. A Paris, ArcelorMittal prenait la tête du CAC 40 (+1,29% à 26,72 euros).

Adidas et Siemens portent le Dax

L’équipementier sportif allemand Adidas bondissait de 7,55% à 278,35 euros après avoir relevé ses objectifs de ventes sur l’année suite à un bon premier trimestre, notamment tiré par la Chine.

Le conglomérat industriel Siemens gagnait 2,17% à 143,18 euros, fort d’un triplement de son bénéfice net au deuxième trimestre de son exercice décalé, lui permettant de relever ses prévisions pour l’exercice en cours.

IAG en voie de redressement

Le groupe aérien, propriétaire de British Airways, s’appréciait de 0,51% à 208,06 pence. Il a un peu réduit sa perte nette au premier trimestre mais se montre très prudent sur la reprise du trafic. Le gouvernement britannique doit lui dire dans la journée quels sont les pays qui seront exemptés de quarantaine au retour pour la saison estivale.

Du côté du pétrole, de l’euro et des métaux

Vers 08h40, le pétrole poursuivait son repli: le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet reculait de 0,18% à 67,97 dollars à Londres, par rapport à la clôture de la veille. A New York, le baril américain de WTI pour le mois de juin perdait 0,32% à 64,50 dollars.

Dans le même temps, l’euro s’appréciait de 0,23% face au billet vert, à 1,2089 dollar.

Le cuivre a touché peu avant 09h00 à 10’253 dollars la tonne sur le London Metal Exchange (LME), battant son précédent record de février 2011, quand celle de minerai de fer a atteint 202,65 dollars, une première selon l’indice de référence compilé par S&P Platts depuis 2008.

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