Les Bourses chinoises amorcent la semaine sans entrain

AWP

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L’indice Hang Seng a terminé lundi à l’équilibre gagnant 7,77 points à 27.576,96. Shanghai a cédé 0,18% et Shenzhen a perdu 0,38%.

Les Bourses chinoises ont entamé la semaine sans entrain, entre équilibre et légers replis, les investisseurs restant dans l’expectative avant des négociations sino-américaines et la réunion monétaire de la Banque centrale américaine (Fed), tout en digérant un indicateur chinois morose.

L’indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong a terminé lundi à l’équilibre grappillant 7,77 points à 27.576,96 points.

En Chine continentale, l’indice de référence de la place de Shanghai a quant à lui cédé 0,18% à 2.596,98 points. L’indice de la Bourse de Shenzhen a perdu 0,38%, ou 4,98 points, pour terminer à 1.314,99 points.

Les marchés avaient été soutenus ces dernières semaines par l’espoir d’un déblocage des délicates discussions commerciales entre Pékin et Washington pour résoudre leur guerre douanière. La reprise des pourparlers à Washington sera suivie cette semaine avec attention.

«Même s’il reste compliqué d’arriver à un compromis, les deux puissances n’ont guère intérêt à une nouvelle escalade des tensions», avance Tai Hui, stratège de JP Morgan Asset Management. Au pire, «les marchés tableront sur une extension de la trêve (sino-américaine) au-delà de début mars».

Egalement dans le radar des acteurs de marché: la Fed, qui conclut mercredi sa première réunion monétaire de l’année et qui devrait confirmer la pause dans son cycle de hausses de taux -- possible bonne nouvelle pour les marchés asiatiques, qui avaient pâti des relèvements des taux d’intérêt américains.

Les investisseurs guetteront par ailleurs cette semaine le nouveau vote des députés britanniques sur le Brexit, des résultats de grandes entreprises chinoises (Alibaba) ou étrangères (Apple, Samsung), ainsi que des salves d’indicateurs chinois pouvant traduire la conjoncture de la deuxième économie mondiale.

A cet égard, l’annonce lundi d’une nouvelle chute en décembre de la rentabilité des entreprises industrielles en Chine a assombri l’humeur des marchés.

A Hong Kong, le géant russe de l’aluminium Rusal a bondi de 0,40% à 3,26 dollars hongkongais, après la levée de sanctions américaines sur le groupe et deux filiales.

Le mastodonte tech de la cote, Tencent, cédait lui 0,64% à 341,60 dollars. Parmi les firmes énergétiques, PetroChina a reculé de 0,99% à 4,99 dollars.

En revanche, Sinopec a résisté (+1,75% à 6,41 dollars) en dépit de la publication en fin de semaine dernière de pertes atteignant près de 700 millions de dollars américains sur ses activités de négoce en raison de stratégies spéculatives ayant tourné court avec le repli des cours du brut.

En Chine continentale, les Bourses digéraient la nomination du patron de la méga-banque ICBC à la tête du régulateur des marchés financiers (CSRC).

Le choix de ce vétéran expérimenté du secteur bancaire «semble avoir dopé le marché», soulignait Guangzhou Wanlong Securities dans une note.

«A l’orée de 2019, l’humeur des marchés est passée du pessimisme à l’attentisme. Les investisseurs chinois ne sont pas encore devenus optimismes, mais au moins, nous ne voyons plus de vagues de ventes massives» comme en 2018, insistait également le courtier.

Les valeurs financières évoluaient en ordre dispersé: ICBC a lâché 0,36% à 5,50 yuans, tandis qu’Agricultural Bank of China prenait 0,27% à 3,68 yuans.

A la suite de l’annonce d’un repli des bénéfices du secteur industriel en décembre, les titres des aciéristes ont souffert, à l’image de Beijing Shougang (-0,51% à 3,92 yuans).

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