Les Bourses asiatiques attentistes à l’aube d’une semaine chargée

AWP

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Le Nikkei a cédé 0,19%, et l’indice Topix a perdu 0,19%. Le Hang Seng a également clôturé en territoire négatif (-1,03%). Shanghai a décliné de 0,12% et Shenzhen a grignoté 0,10%.

Les Bourses asiatiques ont fini la journée de lundi sur une note plutôt négative, à l’aube d’une semaine chargée, entre réunions des banques centrales japonaise et américaine, négociations commerciales entre Pékin et Washington et nombreux résultats d’entreprises.

A Tokyo, à l’issue des échanges, l’indice Nikkei des 225 valeurs vedettes a cédé 0,19% (-41,35 points) à 21’616,80 points, et l’indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a également perdu 0,19% (-2,95 points) à 1568,57 points.

A Hong Kong, où se sont encore déroulées des manifestations en fin de semaine passée, l’indice Hang Seng a également clôturé en territoire négatif (-1,03% à 28’106,41 points).

En Chine continentale, l’indice composite de la Bourse de Shanghai a décliné de 0,12% à 2941,01 points, celui de la Bourse de Shenzhen a grignoté 0,10% à 1574,95 points.

«Espérer le meilleur, mais se préparer au pire», résume Stephen Innes de Vanguard Markets qui ne s’attend pas à des miracles des pourparlers à venir cette semaine entre hauts responsables Américains et Chinois alors que la dispute commerciale bilatérale traîne depuis plus d’un an.

Du côté des valeurs

SOFTBANK GROUP

L’action du géant japonais SoftBank Group a bondi de 3,88% à 5885 yens, après l’annonce du feu vert américain à une méga-fusion entre l’opérateur de téléphonie Sprint, contrôlé par SoftBank Group, et T-Mobile, détenu par l’allemand Deutsche Telekom.

L’opération doit permettre de créer un numéro 3 capable de rivaliser avec les deux meneurs du secteur, Verizon et AT&T, en plein développement de la 5G, la nouvelle génération ultra-rapide de l’internet mobile.

NTT DOCOMO SANCTIONNÉ

Le titre du pionnier japonais des télécommunications mobiles, NTT Docomo, a abandonné 0,45% à 2630,5 yens. Il a fait part vendredi d’un recul de 12% de son bénéfice net du premier trimestre, en partie à cause au lancement en juin de nouvelles formules tarifaires plus avantageuses pour le client mais moins lucratives.

TECHNOLOGIQUES DÉLAISSÉES

Dans un contexte d’incertitudes avant la reprise des négociations commerciales sino-américaines, les actions des entreprises nippones indirectement concernées par ce différend ont été laissées de côté: le fabricant de robots Fanuc a cédé 1,63% à 19’265 yens, son concurrent Yaskawa 1,76% à 3.615 yens, le spécialiste des galettes de silicium Sumco a dévissé de 2,79% à 1460 yens et Tokyo Electron de 0,79% à 18.150 yens.

Hitachi a également été sanctionné (-2,59% à 3830 yens), avant que ne tombent ses résultats trimestriels à la clôture.

Du côté des devises et du pétrole

Le dollar valait vers 08H30 GMT 108,65 yens, quasi inchangé par rapport à son cours au moment de la clôture de la place tokyoïte vendredi (108,63 yens). L’euro fléchissait à 120,80 yens, contre 121,08 yens.

La monnaie européenne se négociait par ailleurs à 1,1118 dollar, contre 1,1126 vendredi à 19H00 GMT.

Le pétrole, lui, déclinait après avoir fini la semaine dernière en hausse, soutenu alors par des chiffres encourageants sur l’économie américaine et les tensions persistantes dans le Golfe persique.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre perdait 46 cents, ou 0,72% vers 08H30 GMT, à 63,00 dollars, par rapport à son cours de clôture de vendredi à New York, et le baril américain de WTI pour livraison en août cédait 22 cents, ou 0,39%, à 55,98 dollars.

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