Le pétrole termine en fanfare, la crainte d’Omicron s’estompe un peu

AWP

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Le Brent a terminé en hausse de 3,43% à 73,98 dollars. A New York, le baril de West Texas Intermediate a gagné 4,53% à 71,12 dollars.

Les cours du pétrole ont fini en forte progression mardi, s’offrant un rebond après plusieurs séances de baisse, en partie grâce au sentiment que l’impact du variant Omicron du coronavirus sur l’économie pourrait ne pas être aussi lourd qu’anticipé initialement.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février, le plus échangé à Londres, a terminé en hausse de 3,43% à 73,98 dollars.

A New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour échéance en février également, dont c’était le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, a gagné 4,53% à 71,12 dollars.

«On a vu un rebond vraiment vigoureux après les ventes massives d’hier», a observé Matt Smith, responsable de l’analyse pétrole pour le fournisseur de données spécialisées dans les matières premières Kpler. «C’est lié au sentiment général des marchés par rapport à Omicron et aux craintes de nouvelles restrictions qui se calment un peu.»

«Pour l’instant, les restrictions n’ont pas vraiment affecté la mobilité» des personnes et donc eu un effet limité sur l’économie, ont abondé, dans une note, les analystes de TD Securities.

Les opérateurs étaient aussi orientés par la perspective d’une baisse sensible des stocks américains de pétrole dans le rapport hebdomadaire qui sera publié mercredi par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA).

Le consensus établi par l’agence Bloomberg table sur une baisse de 2,5 millions de barils, après un repli de 4,6 millions la semaine précédente.

Dernier élément de soutien, le nouveau coup de chaud des prix du gaz naturel en Europe, où le cours de référence, le TTF néerlandais, a établi mardi un nouveau record, dopé par l’arrivée de l’hiver ainsi que les tensions entre Ukraine et Russie, qui assure un tiers des besoins de l’Europe.

Même si le spectre Omicron s’éloigne un peu, le coronavirus empêche tout de même une accélération continue des cours, selon Matt Smith. «La demande de kérosène (pour les avions commerciaux) est toujours faible», souligne-t-il, «et il lui faudra toute l’année prochaine pour revenir à la normale.»

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