Le Brent affiche une diminution de 67 cents à 65 dollars à Londres vers 16h.WTI en très légère baisse à New York.
Les cours du pétrole reculaient légèrement mardi en cours d’échanges européens dans un marché calme qui surveillait tout de même la situation tendue au Moyen-Orient entre Israël et l’Iran.
Vers 15h00 GMT (16h00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 65,00 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 67 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour le contrat de mars, dont c’est le dernier jour de cotation, cédait un cent à 61,67 dollars une heure après l’ouverture du marché à New-York.
Les prix avaient déjà enregistré des gains modérés lundi, alors que les tensions entre Israël et l’Iran inquiétaient les investisseurs qui craignent une perturbation du marché mondial.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a menacé dimanche les «tyrans de Téhéran» de représailles en cas d’agression, une semaine après une première confrontation ouverte en Syrie.
Israël «a menacé l’Iran et ses alliés, et les relations entre les deux pays n’avaient pas été aussi tendues depuis des années», a souligné Tamas Varga, analyste chez PVM.
Par ailleurs, une partie du marché pétrolier se retrouve à Londres cette semaine pour l’International Petroleum Week, série de conférences et de rencontres entre les acteurs du secteur.
L’occasion pour le ministre de l’Energie des Emirats arabes unis, Souhail al-Mazrouei, de renouveler ses voeux de voir l’accord entre l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses partenaires se prolonger après 2018.
«Nous préparons une structure pour l’accord, rien n’est encore prêt», a affirmé le ministre.
Fin 2016, l’Opep s’est associée à dix autres producteurs, dont la Russie, pour limiter leur production et rééquilibrer le marché mondial.
Les efforts conduits en 2017 ont permis aux prix de retrouver leur plus haut depuis trois ans fin janvier, mais depuis, la perspective d’une hausse continue de la production américaine inquiète les marchés.