Le Brent valait 63,83 dollars vers 11h45 à Londres, en baisse de 0,36% par rapport à mercredi. Le WTI perdait 0,43%.
Les prix du pétrole reculaient jeudi en cours d’échanges européens, dans la lignée de la veille, à une semaine de la prochaine conférence de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à Vienne.
Vers 10h45 GMT (11h45 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 63,83 dollars à Londres, en baisse de 0,36% par rapport à la clôture de mercredi.
A New York, le baril américain de WTI pour la même échéance perdait 0,43% à 57,86 dollars.
Le Brent et le WTI avaient respectivement perdu 0,33% et 0,41% mercredi, lestés par l’annonce par l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA) d’une augmentation surprise de 1,6 million de barils des réserves commerciales de brut aux Etats-Unis, alors qu’une baisse de 878.000 barils était attendue par les analystes.
Les acteurs du marché ont désormais en ligne de mire les prochaines réunions des membres du cartel de l’or noir et de leurs partenaires (via l’accord Opep+) les 5 et 6 décembre à Vienne.
«On s’attend à ce que le niveau de production actuel des pays de l’Opep+ soit prolongé pour plusieurs mois», a estimé Tamas Varga, analyste chez PVM.
La commission économique de l’Opep a pour sa part souligné jeudi que le marché du pétrole sera «équilibré» en cas de maintien en 2020 des limitations actuelles de production.
Mais un doute subsiste sur la position de la Russie : «le PDG du géant russe Lukoil ne voit aucune raison de poursuivre les limitations après mars 2020», a rapporté Carsten Fritsch, de Commerzbank.
Et les dernières données montrent un dépassement de la production russe de 50.000 barils par jour en novembre, selon l’analyste.
Une réunion entre les groupes pétroliers russes et le ministre de l’Energie Alexandre Novak est prévue plus tard dans la journée sur le sujet, toujours d’après M. Fritsch.
Les tensions entre Pékin et Washington n’aident pas non plus les cours: elles sont montées d’un cran jeudi sur la Hong kong, en pleine guerre commerciale entre les deux pays.
Pékin a réagi avec colère à la promulgation par le président américain Donald Trump d’une loi soutenant les manifestations pro-démocratie à Hong Kong, qualifiant ce texte «d’abomination absolue» et menaçant Washington de représailles.
Ces derniers jours, les deux grandes puissances mondiales avaient pourtant envoyé des signaux positifs quant à la conclusion avant la fin de l’année d’un accord commercial partiel, dit de «phase un».