Le pétrole en ordre dispersé face à un dollar robuste

AWP

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Le Brent termine sur un gain de 0,44% à 82,43 dollars tandis que le WTI finit sur une perte de 0,14% à 80,76 dollars.

Les cours du pétrole ont terminé en ordre dispersé mardi, affectés par le dollar fort mais moins inquiets d’un éventuel prélèvement dans les réserves stratégiques américaines dans l’optique, pour l’administration Biden, de faire baisser les prix.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a gagné 0,44% à 82,43 dollars.

A New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour le mois de décembre a perdu 0,14% à 80,76 dollars.

Malgré une légère baisse des prix ces dernières semaines, les cours du brut restent proches de leurs sommets atteints fin octobre, et s’inscrivent toujours en hausse de près de 60% pour le Brent et de plus de 65% pour le WTI depuis le début de l’année.

Les cours ont connu un creux plus important en matinée à la vue de la fermeté du dollar qui a grimpé à un sommet depuis juillet 2020. Une montée du billet vert est d’ordinaire défavorable aux cours des matières premières, dont les exportations sont libellées en cette devise.

Mais les prix des principaux contrats de brut ont ensuite retrouvé un peu de vigueur «alors qu’il semble qu’il y ait moins de probabilité que l’administration américaine ne déverse du pétrole de ses réserves stratégiques» sur le marché, a indiqué Phil Flynn de Price Futures Group.

Depuis la fin de semaine dernière, les cours se sont orientés à la baisse dans la crainte que les États-Unis ne puisent dans leurs importantes réserves stratégiques de pétrole brut pour faire baisser les prix.

Mais mardi, devant la commission de l’Energie du Sénat, Stephen Nalley, le directeur par intérim de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) a indiqué qu’une telle initiative «serait de court effet».

«Au final, l’importance de l’impact serait de courte durée, dépendant du volume» relâché sur le marché, a indiqué le responsable.

Par ailleurs, un haut responsable démocrate, Steny Hoyer, leader de la majorité à la Chambre des représentants, a montré mardi son opposition à l’idée de puiser dans ces réserves stratégiques, contrairement à son collègue du Sénat Chuck Schumer, qui avait soutenu cette perspective la veille.

«A cause de cette différence d’opinion parmi les dirigeants démocrates, l’administration ne va pas probablement tirer dans ces réserves», a estimé M. Flynn, ce qui a soulagé un peu les cours.

La séance était aussi une journée d’expiration de certains contrats, ce qui a ajouté à sa volatilité.

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