Le pétrole baisse, craintes sur l’économie chinoise

AWP

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Vers 11h45, le Brent reculait de 0,41% à 75,94 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en août, s’échangeait à 71,07 dollars, soit moins que la veille.

Les cours du pétrole reculaient mercredi après un indicateur décevant venu de Chine ravivant les craintes pour la demande, même si les baisses volontaires de l’offre venue de l’Opep+ tempèrent ces inquiétudes.

Vers 09h45 GMT (11h45 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre reculait de 0,41% à 75,94 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en août, s’échangeait à 71,07 dollars, soit moins que la veille.

Mais les prix étant comparé à ceux de lundi en raison d’un jour férié mardi aux Etats-Unis, il prenait 1,83% par rapport à la dernière clôture officielle.

L’activité dans les services en Chine a progressé en juin mais à l’un des rythmes les plus faibles de l’année, dernier signe d’essoufflement de la reprise post-Covid dans le pays, selon un indice indépendant publié mercredi.

Conséquence pour le marché du pétrole, «les prix sont tirés vers le bas par les inquiétudes macroéconomiques», une croissance mondiale atone présageant d’une demande limitée, note Tamas Varga, analyste chez PVM.

Ces inquiétudes empêchent les prix de remonter plus nettement malgré la perspective d’une offre réduite après l’annonce lundi d’une prolongation de la baisse de production volontaire de l’Arabie saoudite et d’une limitation des exportations russes.

«Les cours ont bien profité de l’annonce mais la réaction du marché est limitée», remarque Vivek Dhar, analyste chez Commonwealth Bank of Australia.

«L’annonce de l’Arabie saoudite était anticipée», ajoute-t-il, estimant que le premier exportateur mondial «continuera ses limitations tant que les prix n’auront pas plus nettement remonté la pente.

Les analystes de Morgan Stanley soulignent que «l’offre venue d’Iran et du Venezuela augmente lentement», compensant une partie des efforts des autres membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+).

Contrairement à l’agenda habituel, les données de l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA) sur les réserves commerciales de pétrole aux Etats-Unis ne seront pas publiées mercredi mais jeudi.

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