Le pétrole au ralenti après les stocks américains

AWP

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Peu avant 12h, le Brent affiche une baisse de 0,27% à 62,99 dollars et le WTI une perte de 0,50%, à 59,47 dollars.

Les prix du pétrole hésitaient jeudi au lendemain d’une petite hausse, préoccupés par l’évolution de la pandémie de Covid-19 et une hausse surprise des stocks d’essence aux États-Unis la semaine passée.

Vers 09H40 GMT (11H40 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 62,99 dollars à Londres, en baisse de 0,27%.

A New York, le baril américain de WTI pour le mois de mai perdait 0,50%, à 59,47 dollars.

Depuis ses derniers sommets atteints il y a pile un mois, le 8 mars, «l’or noir a perdu son élan» constate Carlo Alberto De Casa, analyste d’Activtrades.

«Les investisseurs estiment que les cours du pétrole sont allés trop vite trop haut», renchérit Naeem Aslam, d’Avatrade et le marché reste «préoccupé par la nouvelle vague de la pandémie de Covid-19 qui affaiblit la reprise (économique) mondiale naissante et la demande de carburant», ajoute Avtar Sandu, de Phillip Futures.

Une troisième vague de Covid-19 frappe en effet plusieurs continents et apporte son lot de restrictions de déplacement des biens et des personnes qui freinent d’autant la consommation de brut.

Dans le même temps, le bilan humain continue de s’alourdir: la pandémie a fait plus de 2,87 millions de morts dans le monde, selon le dernier comptage établi par l’AFP à partir de sources officielles mercredi en milieu de journée.

Les investisseurs digéraient aussi jeudi les dernières données de l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA) publiées la veille et indiquant que les réserves commerciales de pétrole brut aux Etats-Unis avaient reculé pour la deuxième semaine consécutive, mais que celles d’essence avaient fortement augmenté.

Ce dernier point, qui a déjoué les attentes des analystes, «font craindre que l’augmentation des cas de Covid-19 ne nuise davantage aux perspectives de la demande», a continué M. Sandu.

Pour y faire face, les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés via l’accord Opep+ tentent toujours d’adapter leur niveau d’offre, en n’augmentant que petit à petit leur production d’or noir.

Après leur dernier sommet ministériel jeudi dernier, le cartel a convenu de se retrouver dès la fin du mois, le 28 avril.

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