Le pétrole attentiste face à l’incertitude géopolitique, le gaz baisse

AWP

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Vers 11h00, le Brent montait de 0,45%, à 78,50 dollars. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) grappillait 0,01%, à 72,69 dollars.

Les prix du pétrole évoluaient en légère hausse mardi, les investisseurs se montrant prudents dans la continuité des tensions géopolitiques au Moyen-Orient, quand le gaz poursuivait sa baisse.

Vers 10h00 GMT (11h00 HEC), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mars, montait de 0,45%, à 78,50 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en février, grappillait 0,01%, à 72,69 dollars.

Les cours des deux références mondiales de l’or noir réagissaient cependant placidement «à une nouvelle attaque des Houthis contre un navire marchand américain en mer Rouge», expliquent les analystes de DNB.

Au large du Yémen, un cargo américain a été touché lundi dans le golfe d’Aden par un missile des Houthis. Tôt mardi, l’agence de sécurité maritime britannique UKMTO a fait état d’un nouvel «incident» en mer Rouge, précisant qu’un petit appareil avait volé au-dessus d’un navire sans causer de dommages.

«Toutefois, en l’absence de réelles perturbations de l’approvisionnement en pétrole», les analystes de DNB estiment que «la prime de risque restera modérée malgré l’escalade des tensions géopolitiques».

«En l’absence de conséquences réelles et palpables sur l’offre pétrolière, les prix devraient évoluer dans la fourchette actuelle de 72 à 82 dollars», affirme Tamas Varga, de PVM Energy.

Côté gaz naturel, le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne, évoluait en petite baisse de 0,8%, à 29,675 euros le mégawattheure (MWh), peu après avoir touché 29,210 euros, un plus bas depuis août 2023.

Même en pleine saison de chauffage, «la demande continue d’être faible et (...) l’offre reste élevée», soulignent les analystes de DNB.

Si une nouvelle vague de froid en Europe alimente certes la demande de gaz à court terme, «les prévisions suggèrent des conditions (météorologiques) beaucoup plus douces plus tard dans le courant de l’année», suffisant à faire fléchir les cours, d’après les analystes d’Energi Danmark.

Les stocks européens de gaz sont actuellement remplis à environ 80% de leur capacité, soit bien plus que la moyenne à cette période de l’année, selon DNB.

«Cela signifie que l’Europe est bien équipée en gaz pour passer l’hiver», font valoir les analystes.

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