L’Europe boursière monte à l’ouverture, surveillant le vaccin Astrazeneca

AWP

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Peu avant 10h00, Londres affichait la meilleur performance européenne avec +0,62%, tandis que Milan montait de 0,56%, Francfort de 0,49% et Paris de 0,25%. En Suisse, l’indice vedette SMI accélérait de 0,82%.

Les marchés européens montaient mardi peu après l’ouverture dans l’attente des conclusions mercredi d’une réunion de la Banque centrale américaine, tout en surveillant les derniers développements autour d’une suspension des vaccinations d’Astrazeneca.

Peu avant 10h00 (9h00 GMT), Londres affichait la meilleur performance européenne avec +0,62%, tandis que Milan montait de 0,56%, Francfort de 0,49% et Paris de 0,25%. En Suisse, l’indice vedette SMI accélérait de 0,82%.

Les Bourses asiatiques ont clôturé en hausse un peu plus tôt: l’indice Nikkei a pris 0,52%, le Topix 0,65% et l’indice composite de Shanghai 0,78%.

Les investisseurs attendent les résultats d’une réunion de la Fed qui se tient mardi et mercredi, à l’issue de laquelle l’institution doit actualiser ses prévisions de croissance et pourrait s’exprimer sur les craintes inflationnistes ambiantes.

Suffisant, avec les perspectives de réouverture de l’économie américaine, pour faire monter les indices Dow Jones et S&P 500 à des sommets historiques à Wall Street lundi soir.

L’attention était surtout tournée mardi matin sur l’interruption dans une douzaine de pays, dont la France, l’Allemagne et l’Italie, de la vaccination avec le sérum Astrazeneca.

Ces annoncent risquent «de retarder le programme de réouverture des économies en Europe, alors que les programmes de vaccinations voient les pénuries s’aggraver», commente Michael Hewson, analyste en chef pour CMC Markets UK. La déconvenue sur Astrazeneca s’ajoute à une nouvelle baisse des livraisons à l’Union européenne du même laboratoire d’ici juin.

Un groupe d’experts de l’Organisation mondiale de la santé se réunit mardi pour étudier la sûreté du vaccin, et l’Agence européenne des médicaments (EMA) tiendra une «réunion extraordinaire» jeudi.

Cette péripétie tombe d’autant plus mal que l’Italie vient de se reconfiner.

Au rang des bonnes nouvelles toutefois mardi, la banque centrale française a relevé lundi à 5,5% sa prévision de croissance pour l’Hexagone cette année, contre 5% anticipé précédemment. La croissance française serait ainsi légèrement plus forte que la moyenne attendue pour la zone euro cette année (+4%).

L’inflation française a par ailleurs maintenu son rythme en février, à +0,6% sur un an selon l’Insee.

Parmi les indicateurs américains attendus mardi et faisant le bilan du mois de février, les ventes au détail et la production industrielle.

Astrazeneca ignore les craintes

Le laboratoire britannique (+2,75% à 7.170,00 pence) faisait fi des interrogations sur les effets secondaires de son vaccin. Il a annoncé un nouvel accord pour fournir aux Etats-Unis jusqu’à 700.000 doses cette année de son traitement à base d’anticorps en cours de développement.

Dans une note, les analyses de Jefferies misent sur une hausse du titre grâce notamment à l’acquisition récente du spécialiste américain des maladies rares Alexion.

Free monte en puissance

Le groupe Iliad (+4,68% à 160,95 euros), maison mère de l’opérateur Free, a publié mardi un chiffre d’affaires en hausse de 10,1% en 2020, à 5,87 milliards d’euros, notamment grâce à ses performances commerciales en Italie et sur la fibre en France.

Perte pour Fraport

Fraport (-2,90% à 51,85 euros), l’opérateur du premier aéroport allemand à Francfort, a affiché en 2020 sa première perte nette en 20 ans (690 millions d’euros) en raison de l’impact de la pandémie de Covid-19 sur le secteur aérien.

Volkswagen se renforce dans l’électrique

Le géant de l’automobile (+4,27% à 203,10 euros) veut démarrer d’ici 2030 sur six sites européens la fabrication de batteries et de cellules, multipliant ainsi ses capacités face à l’accélération attendue des ventes de voitures électriques.

Test sur les variants pour Roche

Le groupe pharmaceutique suisse (+0,08% à 311,05 francs suisses) a annoncé le lancement d’un nouveau test de diagnostic, conçu pour détecter les variations du coronavirus à des fins de recherche.

Le pétrole, le bitcoin et l’euro se replient

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai reculait de 1,22% à 68,04 dollars à Londres. A New York, le baril américain de WTI pour avril cédait 0,93% à 64,78 dollars.

L’euro se repliait de 0,03% face au dollar, à 1,1924 dollar.

Le bitcoin reculait de 0,90% à 55.927 dollars après avoir franchi durant le week-end pour la première fois de son histoire la barre des 60.000 dollars.

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