Bourses asiatiques: 5e hausse à Tokyo, les places chinoises hésitent

AWP

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Le Nikkei progresse de 0,22% à 22’799,81 points. Hong Kong fléchit de 0,49% à 26’667,39 points.

La Bourse de Tokyo a aligné une cinquième séance de hausse vendredi, optimiste sur des résultats d’entreprises aux Etats-Unis, tandis que les places chinoises ont terminé en ordre dispersé, dans des marchés suspendus aux négociations commerciales sino-américaines.

L’indice vedette Nikkei de la Bourse de Tokyo a gagné 0,22% à 22’799,81 points, se hissant à un nouveau sommet en 53 semaines, tandis que l’indice élargi Topix progressait de 0,29% à 1’648,44 points.

De l’avis des courtiers, les taux de change restant globalement favorables et les investisseurs se montrant confiants pour les résultats d’entreprises bien orientés aux Etats-Unis -- même si des prises de bénéfices après la mi-journée ont freiné la hausse du marché.

A l’inverse, la Bourse de Hong Kong a piqué du nez, l’indice Hang Seng perdant 0,49% à 26’667,39 points, dans l’attente des nouveaux développements du Brexit et, surtout, des négociations en cours entre Washington et Pékin pour résoudre leur guerre commerciale.

De leur côté, les marchés de Shanghai et Shenzhen, en Chine continentale, ont mieux résisté, reprenant leur souffle avant la tenue, la semaine prochaine, d’une réunion majeure du Parti communiste au pouvoir.

L’indice composite de Shanghai a gagné 0,48% à 2’954,93 points, tandis que celui de Shenzhen a progressé de 0,99% à 1’632,40 points.

«Les données économiques moroses avaient déjà été digérées (...) mais tout rebond sera limité en l’absence d’autre signal positif», a tempéré Zhang Gang, analyste du courtier Central China Securities.

«Les investisseurs attendent désormais la direction politique actualisée donnée par la réunion à venir du Parti, et la publication la semaine prochaine de résultats d’entreprises», a-t-il estimé.

Du côté des valeurs

Les principaux secteurs ont évolué positivement, à l’exception notable des télécoms tirées vers le bas par le géant SoftBank Group toujours classé dans cette catégorie même si son portefeuille d’activités va bien au-delà. Les autres acteurs du même domaine ont aussi reflué.

SOFTBANK GROUP ENCORE EN REPLI: l’action du mastodonte de l’investissement dans les technologies a perdu encore 1,22% à 4.017 yens, la descente ne s’arrêtant pas depuis qu’il a confirmé mercredi son plan de sauvetage de la société américaine WeWork. Ce d’autant que la presse indique ce vendredi qu’il prévoit d’enregistrer une dépréciation de 5 milliards de dollars environ sur les revenus du fonds SoftBank Vision, en lien avec les déboires de WeWork et Uber. Cette opération devrait être annoncée lors de la publication des résultats du groupe le 6 novembre prochain.

EISAI N’EN FINIT PAS DE GRIMPER: le secteur de la santé était toujours tiré vers le haut pas le laboratoire Eisai dont l’action a encore flambé vendredi pour le troisième jour. Elle a encore pris 8,18% à 8.150 yens, les donneurs d’ordres se réjouissant de la reprise d’essais cliniques sur une molécule destinée au traitement de la maladie d’Alzheimer.

Du côté des devises et du pétrole

Le yen était quasi inchangé par rapport au dollar, à raison d’un dollar pour 108,63 yens vers 10H00 GMT, contre 108,61 yens jeudi après la clôture de Tokyo, point de référence pour les investisseurs nippons.

La monnaie japonaise remontait cependant un peu par rapport à l’euro, qui valait 120,78 yens contre 120,93 yens jeudi soir à Tokyo.

La devise européenne montait légèrement face au dollar, à raison de 1,1119 dollar pour un euro, contre 1,1105 dollar jeudi à 19H30 GMT.

Les cours du pétrole refluaient légèrement après avoir progressé jeudi, poursuivant alors leur tendance de la veille. Peu avant 10H00 GMT, le baril de brut américain WTI perdait 0,14% à 56,15 dollars, tandis que le baril de Brent de la mer du Nord lâchait 0,03% à 61,65 dollars.

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