Bourse Zurich: la barre des 12’000 points bousculée par l’inflations US

AWP

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Le phénomène préoccupe au plus haut point les détenteurs de capitaux, inquiets à la perspective d’un resserrement de la politique monétaire de la première économie mondiale.

La Bourse suisse creusait ses pertes mercredi en fin de matinée. L’ambiance en entame de séance avait déjà été entachée par une nouvelle importante poussée d’inflation en juin aux Etats-Unis. Le phénomène préoccupe au plus haut point les détenteurs de capitaux, inquiets à la perspective d’un resserrement de la politique monétaire de la première économie mondiale.

Malgré une belle résistance, l’indice phare de la place zurichoise avait fini par réaliser des incursions en dessous de la barre des 12’000 points.

Ipek Oskardeskaya de Swissquote souligne que les dernières données étasuniennes risquent de faire passer la rhétorique d’une inflation passagère pour un voeu pieux. «S’il ne fait aucun doute que l’on va assister à une correction sur le prix des actions, l’ambiance demeure porteuse pour une raison: les rendements des classes d’actifs moins risqués sont bas, voire négatifs», nuance toutefois l’analyste.

Sur le front sanitaire, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’inquiète de la propagation géographique de nouvelles déclinaisons du coronavirus, dont le préoccupant variant Delta redouté pour sa contagiosité.

A 10h55, le Swiss Market Index (SMI) abandonnait 0,46% à 12’014,93 points, le Swiss Leader Index (SLI) 0,45% à 1941,58 points et le Swiss Performance Index (SPI) 0,45% à 15’493,70 points. Sur les trente principales valorisations, seules sept se maintenait à flot.

La porteur Swatch (+1,8%) caracolait en tête du maigre peloton de gagnants, remontée par une ribambelle de relèvements d’objectifs de cours subséquents de sa performance semestrielle. Le gestionnaire genevois de marques de luxe Richemont (+0,9%) profitait lui d’un phénomène d’aspiration.

Les bancaires Julius Bär (+1,2%) et UBS (+0,4%) se trouvaient aussi dans le bon wagon, contrairement à Credit Suisse (-0,3%).

Les poids lourds peinaient à assumer leur rôle de valeurs défensives. Roche cédait 0,3%, Nestlé 0,6% et Novartis 0,8%.

Les valeurs technologiques Logitech (-1,5%) et AMS (-1,4%) se disputaient la lanterne rouge.

Sur le marché élargi, le producteur de visserie et de solutions de fixation Bossard (-2,4%) a confirmé avoir réalisé un premier semestre exceptionnel en termes de ventes, chatouillant la marque du demi-milliard de francs. La surprise avait toutefois été largement éventée.

Le laboratoire Basilea (+0,4%) s’appuiera sur JSC Lancet pour commercialiser son antibiotique Zevtera en Russie, Biélorussie, Arménie, Kazakhstan et Kirghizstan.

Le fournisseur de dispositifs et solutions de communication en milieu hospitalier Ascom (-1,6%) a décroché un contrat à un gros million d’euros pour approvisionner un exploitant de maisons de retraites aux Pays-Bas.

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