La société immobilière Zug Estates a vu sa rentabilité écornée par les revalorisations de son portefeuille au premier semestre, mais le groupe zougois a tout de même réussi à dépasser en partie les attentes du marché.

Les revenus issus des loyers ont progressé de 7,7% à 32,8 millions de francs sur les six premiers mois de 2023, portés notamment par l’acquisition l’année dernière de Renggli et une hausse des loyers, a détaillé l’entreprise vendredi dans son rapport à mi-parcours.

Les charges ont parallèlement aussi augmenté de 12,3% à 15,7 millions. Les revalorisations se sont soldées par un effet négatif de 18,3 millions, en raison de la hausse des taux, après un apport 12,7 millions un an plus tôt.

Le résultat d’exploitation (Ebit) a par conséquent chuté de 79,8% à 7,2 millions et le bénéfice net de 93,1% à 1,9 million. Hors effet des revalorisations, le profit net aurait augmenté de 7,4% à 18 millions.

Alors que les recettes sont conformes aux attentes des analystes interrogés par l’agence AWP, la rentabilité est légèrement supérieure aux projections du marché.

La valeur totale du portefeuille immobilier est restée inchangée à 1,7 milliard, mais le taux de vacance s’est dégradé de 1,7 point comparé à la fin de l’année dernière à 3,3%. Cette détérioration s’explique par une réduction des surfaces locatives par Novartis et des rénovations en cours.

La direction a confirmé tabler pour l’ensemble de l’exercice sur des revenus locatifs en hausse. Le bénéfice net, hors revalorisations devrait être supérieur à 32 millions, après 33,8 millions en 2022.