La société immobilière Zug Estates a enregistré un net repli de ses bénéfices l’année dernière, notamment en raison de la baisse des revalorisations, les loyers ayant toutefois connu une évolution positive. Le conseil d’administration proposera une hausse du dividende à 41 francs par action B, contre 37,5 francs en comparaison annuelle.

Le bénéfice net du groupe, entre janvier et décembre, s’est effondré de 47,3% à 39,8 millions de francs. Cette contre-performance est liée à la baisse des revalorisations et la vente d’immeubles, indique vendredi un communiqué.

Hors revalorisations et effets uniques, ce résultat a augmenté de 6,3% à 33,8 millions. Le bénéfice opérationnel (Ebit) a chuté à 53 millions, après 93,2 millions il y a un an.

Les revalorisations ont été presque divisées par 7 à 6,8 millions.

Les recettes locatives ont quant à elles observé une hausse de 3,7% à 62,2 millions de francs, grâce notamment au rétablissement de l’hôtellerie et la restauration, secteurs qui avaient souffert de la pandémie de coronavirus. Au total, le chiffre d’affaires s’est étoffé de 7,9% à 80,1 millions.

Zug Estates a en outre amélioré son taux de vacance: ce dernier est passé de 4% à 1,6% au 31 décembre 2022.

Le dividende pour l’action A sera également relevé à 4,1 francs par titre, contre 3,75 francs.

Au niveau du conseil d’administration, Joëlle Zimmerli sera proposée comme administratrice pour remplacer Armin Meier qui ne se représentera pas lors de la prochaine assemblée générale.