USA: les ventes de logements anciens au plus bas depuis 30 ans en 2024

AWP/AFP

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La Fédération nationale des agents immobiliers signale la vente de seulement 4 millions de biens l’an dernier, sous l’effet de la hausse des prix, de la cherté des crédits immobiliers et d’une offre modeste.

Les ventes de logements anciens aux Etats-Unis ont connu l’an dernier leur plus faible niveau depuis 1995 sous l’effet de la hausse des prix, de la cherté des crédits immobiliers et d’une offre modeste, a annoncé vendredi une fédération professionnelle.

A peine plus de quatre millions de logements anciens ont été vendus en 2024, «le plus faible niveau» depuis 1995, selon les données de la Fédération nationale des agents immobiliers (NAR).

«Comment est-il possible que les ventes soient si faibles alors que les Etats-Unis sont peuplés de 70 millions de personnes en plus depuis 1995?», a fait mine de s’interroger auprès de journalistes l’économiste en chef de la NAR, Lawrence Yun.

C’est un problème d’»accessibilité», a-t-il enchaîné, citant à la fois les prix de vente au plus haut, les taux d’intérêt dissuasifs et le manque de biens sur le marché.

L’an dernier, le prix médian des biens a atteint un nouveau record, à 407.500 dollars (+6% sur un an).

Les taux d’intérêt des crédits immobiliers sur 30 ans restent élevés: 6,96% en moyenne au 23 janvier, selon l’agence de refinancement Freddie Mac.

C’est encore au-dessus de leur niveau de 2023, remarque la NAR, alors même que la Réserve fédérale a commencé à réduire ses principaux taux directeurs, ce qui est censé détendre le marché du crédit.

Le marché des logements anciens a toutefois rebondi en fin d’année 2024.

Sur le seul mois de décembre, le nombre de transactions a ainsi augmenté de 2,2% par rapport à novembre, et même de 9,3% sur un an, «ce qui représente la plus forte accélération sur un an depuis juin 2021», selon la NAR.

La progression de l’offre, mais aussi des salaires, «affecte positivement le marché», a souligné M. Yun.

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