Ruissellement de surface: un risque sous-estimé

Communiqué, La Mobilière

1 minute de lecture

En Suisse, jusqu’à deux tiers des dommages causés par les inondations sont dus au ruissellement de surface, comme l’attestent les chiffres des sinistres enregistrés par la Mobilière ces dernières années.

Selon une étude récente du Laboratoire Mobilière de recherche sur les risques naturels, le ruissellement de surface est à l’origine de la majeure partie des dommages dus aux inondations. Les projets de «villes éponges» pourraient constituer une mesure pour y remédier, allant bien au-delà de la simple prévention des risques.

En Suisse, jusqu’à deux tiers des dommages causés par les inondations sont dus au ruissellement de surface, comme l’attestent les chiffres des sinistres enregistrés par la Mobilière ces dernières années. Selon une récente étude du Laboratoire Mobilière de recherche sur les risques naturels de l’Université de Berne, 62% des bâtiments situés en Suisse sont exposés au ruissellement, soit environ 1,3 million de bâtiments d’une valeur à neuf de 2300 milliards de francs, abritant près des trois quarts de la population totale du pays.

La solution? Un système d’absorption!

Le ruissellement est un phénomène qui se produit lorsque le sol ne parvient pas à absorber l’eau de pluie qui, partant, s’écoule en surface, notamment en cas de fortes précipitations. Il est provoqué par les sols imperméabilisés et la fréquence accrue des sécheresses imputable au changement climatique. Les périodes estivales chaudes et sèches, entrecoupées par des orages aussi brefs que violents, posent de plus en plus problème.

La Mobilière entend remédier à cette situation en soutenant des projets de «villes éponges», qui visent à absorber l’humidité dans les zones habitées, à la stocker et à la redistribuer en continu. Les avantages de cette solution sont multiples. «Les projets de villes éponges limitent les dommages causés par les inondations, améliorent le climat urbain et rendent les espaces de vie attrayants», souligne Thomas Trachsler, responsable Assurances.

Collaboration avec les villes

La Mobilière met à disposition jusqu’à 4,5 millions de francs issus de la Coopérative afin de soutenir des projets de protection du climat, dont près de la moitié pour les projets de villes éponges. La concrétisation de ses engagements locaux bat ainsi son plein. De nombreuses discussions ont déjà eu lieu avec différentes villes et d’autres sont prévues. La Mobilière s’engage depuis des années en faveur de la recherche et de la prévention des risques naturels.

«Le soutien apporté aux projets des villes éponges va au-delà de la simple prévention des risques, explique Belinda Walther Weger, responsable Public Affairs & Développement durable. La Mobilière contribue ainsi activement à créer des habitats et des espaces de vie tournés vers l’avenir.» La prévention et la résilience constituent des thématiques phares de la stratégie de développement durable de la Mobilière.

A lire aussi...