La société immobilière va lever 200 millions de francs en émettant un emprunt convertible. Le gestionnaire d’actifs américain Ares déjà souscrit à hauteur de 150 millions, devenant l’actionnaire principal de l’entreprise.
Peach Property a pris les devants pour financer l’achat d’un important portefeuille en Allemagne. La société immobilière va lever 200 millions de francs en émettant un emprunt convertible. Le gestionnaire d’actifs américain Ares déjà souscrit à hauteur de 150 millions, devenant l’actionnaire principal de l’entreprise.
L’investisseur californien, qui présente une masse sous gestion de 165 milliards de dollars, entre au capital de Peach Property par le biais d’un fonds immobilier, précise lundi la société zurichoise. Klaus Schmitz, responsable chez Ares Real Estate, sera proposé comme nouvel administrateur de Peach Property. Le conseil d’administration souligne vouloir mener une stratégie à long terme avec Ares.
L’emprunt convertible dispose d’un coupon de 2,5% et présente d’un prix de conversion de 42,50 francs, à faire valoir au plus tard au 30 juin 2021. L’action Peach Property a clôturé vendredi à 41,10 francs.
Afin de permettre l’émission de titres nécessaires en lien au convertible, le groupe zurichois va proposer, lors d’une assemblée générale extraordinaire, la création d’un capital autorisé de 3,3 millions de francs. Lors de cet événement prévu le 12 octobre, les actionnaires devront également se prononcer sur la suppression d’une clause impliquant des restrictions pour les investisseurs étrangers.
L’élection de Klaus Schmitz figurera également à l’ordre du jour de l’assemblée, qui se tiendra en l’absence physique des actionnaires, Covid-19 oblige.
Peach Property a annoncé la semaine dernière l’acquisition de quelque 4800 appartements en Allemagne, ce qui devrait lui permettre d’augmenter ses recettes locatives de plus d’un quart. La transaction permet à l’entreprise d’atteindre les 2 milliards de francs visés à moyen terme pour la valeur de son portefeuille.
Le groupe zurichois avait annoncé être en contact avec des «investisseurs institutionnels» en vue d’une augmentation de capital.