Le président d’UBS, Axel Weber, tord le cou aux rumeurs portant sur des projets de mariage du numéro un bancaire helvétique avec un concurrent, dont le voisin et dauphin Credit Suisse.
Le président d’UBS, Axel Weber, tord le cou aux rumeurs portant sur des projets de mariage du numéro un bancaire helvétique avec un concurrent, dont le voisin et dauphin Credit Suisse. UBS n’est pas en quête d’un partenaire en vue d’une quelconque fusion, a déclaré l’Allemand dans une interview accordée à l’émission Bilanz Business Talk, à diffuser dimanche sur la télévision suisse alémanique SRF.
Actuellement, UBS procède à un changement de directeur général et l’établissement doit réaliser de nombreux travaux internes, a dit M. Weber dans des extraits de l’émission dévoilés vendredi sur internet. «Activités inorganiques», des opérations telles que des acquisitions mobilisent la direction d’une entreprise durant plusieurs années, a ajouté l’ancien président de la Deutsche Bundesbank, la banque centrale allemande.
Selon le natif de Kusel, dans le Land allemand de Rhénanie-Palatinat, vingt kilomètres au Nord-Ouest de Kaiserslautern, lancer une offre publique d’achat (OPA) dans un environnement aussi incertain qu’actuellement ne ferait pas sens, alors que les cibles évoquées pour une telle opération doivent aussi régler leurs propres problèmes. Ces dernières semaines, de nombreuses spéculations ont prêté à UBS la volonté de s’emparer, outre de Credit Suisse, soit de Deutsche Bank ou encore de la britannique Barclays.
Interrogé quant à d’éventuelles discussions les dirigeants de Credit Suisse, M. Weber n’a cependant pas souhaité répondre: «je ne fais aucun commentaire à ce sujet». Le président du conseil d’administration de la banque aux trois clefs a cependant concédé qu’une consolidation de l’industrie bancaire représentait une «nécessité à moyen et long terme».
Axel Weber a simplement mis les rumeurs portant sur d’éventuelles acquisitions de la part d’UBS au compte du manque d’actualité dans la presse au moment de la fin de l’été.