Temenos en nette hausse après les chiffres du premier partiel

AWP

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Le développeur genevois de logiciels bancaires, en marge de ses chiffres, avait en outre annoncé avoir très bien démarré le deuxième trimestre.

L’action Temenos bondissait en ouverture de la Bourse mercredi, au lendemain de la publication – après séance – de résultats supérieurs aux attentes pour le premier trimestre. Le développeur genevois de logiciels bancaires, en marge de ses chiffres, avait en outre annoncé avoir très bien démarré le deuxième trimestre.

Temenos, bien qu’ayant largement dépassé les attentes des analystes notamment en termes de bénéfice opérationnel (Ebit), n’a pas rehaussé ses objectifs pour l’année, exprimés en février. Les observateurs, de plus en plus, les estiment plutôt «prudents». Temenos s’attend notamment à une croissance de 16 à 19% de ses ventes pour 2019.

Vers 09h07, le titre Temenos bondissait de 2% à 161,80 francs à la Bourse suisse, dans un indice SLI des 30 valeurs vedettes en gain de 0,43%. Depuis le début de l’année, l’action a crû de 41% et se rapproche à nouveau de son plus haut historique de 180,45 francs atteint en août dernier.

Le spécialiste d’UBS Hannes Leitner a relevé la vigueur de la performance au 1er trimestre. La croissance ajustée de 17% du chiffre d’affaires et la hausse de 29% du bénéfice opérationnel, qui a frôlé les 50 millions de dollars, l’ont convaincu.

Les recettes de licence ont augmenté de près de 20%, malgré la base de comparaison élevée, note encore l’analyste. UBS relève ainsi son objectif de cours annuel de 96 à 99 francs, tout en recommandant la vente du titre. Barclays a aussi relevé son objectif de 3 francs, à 117 francs, tandis que Credit Suisse le faisait passer de 143 à 147 francs.

Barclays a retenu en particulier le strict contrôle des coûts de Temenos et les prévisions encourageantes pour le 2e trimestre.

Bémol, Baader Helvea de son côté regrette le manque d’informations sur la contribution de l’acquisition de l’américain Avoka au chiffre d’affaires du groupe et la relative faiblesse des recettes tirées des services.

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