Reyl Intesa Sanpaolo pénalisée par les frais d’intégration au premier semestre

AWP

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Sur les six premiers mois de 2022, le total du produit d’exploitation a progressé de 18% sur un an à 53,8 millions de francs, alors que les coûts d’exploitation ont bondi de 34% à 53,7 millions.

Le groupe bancaire genevois Reyl Intesa Sanpaolo, contrôlé par le géant italien Intesa Sanpaolo, a vu son résultat opérationnel impacté au premier semestre par les charges liées à sa fusion avec son homologue transalpin. Les avoirs sous gestion ont cependant pris de l’embonpoint, malgré les turbulences sur les marchés financiers.

Sur les six premiers mois de 2022, le total du produit d’exploitation a progressé de 18% sur un an à 53,8 millions de francs, alors que les coûts d’exploitation ont bondi de 34% à 53,7 millions, a détaillé l’établissement genevois mercredi dans son rapport d’étapes.

La banque explique cette accélération des charges par «certains frais d’intégration non-récurrents et de l’ajout des coûts de fonctionnement d’ISPBM (Intesa Sanpaolo Private Banking) à ceux de Reyl». Du coup, et sous l’effet notamment de correctifs de valeur sur participations de 3,3 millions de francs, le résultat opérationnel s’est inscrit en négatif de 3,3 millions, contre un bénéfice d’exploitation de 3,6 millions un an plus tôt.

Reyl Intesa Sanpaolo est cependant parvenu à boucler la période sous revue sur un profit net de 3,5 millions de francs, en hausse de 4% comparé au premier semestre 2021, grâce essentiellement à un apport de 6,4 millions au niveau des variations des réserves pour risques bancaires généraux.

L’établissement a également amélioré le total de ses avoirs administrés, qui ont augmenté à périmètre constant de 37% en l’espace d’un an à 18,1 milliards de francs, notamment grâce à un afflux net de fonds de 300 millions. En incluant les avoirs administrés de toutes ses filiales, dont le gérant indépendant 1875 Finance, les avoirs ont bondi de 52% à 38,4 milliards de francs.

La fusion avec ISPBM a permis de renforcer le bilan, les liquidités et les fonds propres de la banque, a souligné cette dernière. Le ratio de fonds propres durs (tier 1) s’est ainsi établi à 16,9%, en hausse de 3,1 points comparé à la fin de l’année dernière.

Les effectifs ont quant à eux bondi de plus de moitié à 316 employés.

La fusion entre la banque Reyl et Fideuram - Intesa Sanpaolo Private Banking est effective depuis janvier, l’établissement italien détenant une participation de 69% dans son homologue genevois.

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