La Commission des OPA (Copa) a indiqué que la proposition de reprise partielle soumise par Newgame aux actionnaires de GAM est conforme à la loi, sous réserve de plusieurs modifications du prospectus de l’offre, qui porte sur un maximum de 28 millions de titres, soit 17,5% du capital-actions de la société.

Dans ses considérants, le régulateur demande notamment le retrait de la clause exigeant le renouvellement du conseil d’administration de GAM par des représentants de Rock Investment, soulignant qu’en cas de succès de l’offre, le groupe d’actionnaires regroupés autour de Newgame détiendrait seulement environ 27% du capital-actions du gérant d’actifs zurichois.

Il serait «inhabituel» et contraire aux bonnes pratiques en matière de gouvernance qu’un actionnaire minoritaire détermine l’ensemble de l’organe de surveillance. Au contraire, en l’absence d’acquisition de la majorité de GAM, «Newgame n’a aucun intérêt fondé ou justifiable à prendre le contrôle du conseil d’administration», pouvait-on lire vendredi sur le site de la Copa.

Par ailleurs, l’autorité fédérale demande que le point 4.4 du prospectus soit complété en faisant mention de toutes les sociétés contrôlées par les personnes physiques et morales agissant de concert avec l’offrant, et que ce dernier comprenne les détails de l’accord de financement conclu le 29 août après l’échec de l’offre de rachat lancée par le concurrent britannique Liontrust.

Dans un communiqué, Newgame, qui a proposé mercredi la nomination de Randel Freeman au poste de directeur général (CEO) de GAM, a salué la décision de la Copa.

Les remuants actionnaires Newgame et Rock Investment s’étaient engagés à fournir 20 millions de francs pour couvrir les besoins en liquidités à court terme de GAM. Un emprunt convertible doit remplacer ce financement.