Résultat semestriel en légère progression pour la BC de Thurgovie

AWP

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Malgré des volumes en hausse, les opérations d’intérêts ont dégagé un résultat brut en repli de 1,7% sur un an à 130,9 millions de francs.

Le premier semestre n’a pas été de tout repos pour la Banque cantonale de Thurgovie (TKB), qui a vu ses recettes s’effriter dans son cœur de métier. Une envolée des commissions et des charges maîtrisées ont permis à l’établissement de Suisse orientale d’améliorer sa rentabilité.

Les créances hypothécaires ont pris 2,5% sur six mois à 22,29 milliards de francs, une progression similaire aux dépôts (+2,8% à 18,87 milliards). La somme au bilan s’est fixée à 31,78 milliards (+5,5%), indique jeudi la banque.

Malgré des volumes en hausse, les opérations d’intérêts ont dégagé un résultat brut en repli de 1,7% sur un an à 130,9 millions de francs. La constitution de 3,3 millions de provisions pour risque de défaillance a porté ce montant à 127,6 millions (résultat net), en baisse de 3,3%.

Les commissions se sont envolées de 17% à 37,0 millions de francs, malgré une masse sous gestion rabotée de 6,5% en comparaison semestrielle à 21,70 milliards de francs. Les turbulences sur les marchés financiers ont plombé cet indicateur. Les entrées nettes d’argent, de 19 millions, se sont révélées anecdotiques.

La TKB a enregistré un véritable bond (+38,6% sur un an) dans les opérations de négoce, à 18,3 millions de francs. Les autres résultats ordinaires ont chuté de 52% à 2,3 millions, selon les indications fournies dans le rapport semestriel.

A 85,5 millions de francs, les charges se sont alourdies de 3,3%. Le rapport entre les dépenses et les recettes s’est détérioré de 0,2 point de pourcentage à 45,4%. Le résultat opérationnel a néanmoins gonflé de 4,9% à 95,2 millions, tandis que le bénéfice net affiche une progression de 1,4% à 75,2 millions.

Les difficultés risquent de persister au deuxième semestre, qui devrait être marqué par les incertitudes conjoncturelles et des marchés financiers toujours instables. La direction table sur un recul des recettes en deuxième partie d’année et maintient sa prévision de résultat en léger recul pour l’exercice dans son ensemble.

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