Le monde change à une vitesse folle. Le Prix Sommet 2018 veut l’illustrer par des exemples de PME qui ont identifié la problématique, voire qui ont déjà ébauché des stratégies pour y réagir. Les sociétés intéressées peuvent s’annoncer jusqu’au vendredi 20 juillet.

Quelle entreprise peut aujourd’hui être sûre qu’elle sera encore là dans dix ans? Les bouleversements de tous ordres que connaissent le monde et l’économie interpellent. Dans certains secteurs, des entreprises ont déjà identifié leurs futurs défis. Dans d’autres, la prise de conscience ne fait que débuter. Dans d’autres encore, des PME travaillent déjà sur des solutions pour aborder cet univers mouvant. Dans son nouveau concept, le Prix Sommet entend offrir une plate-forme d’échange et de collaboration afin de pouvoir travailler à relever avec succès ces défis présents ou futurs.

«Pour apporter aux entreprises valaisannes un éclairage innovant sur cet environnement économique en pleine transformation, le Prix Sommet veut, dans un premier temps, encourager des entrepreneurs à témoigner sur leurs défis, leurs projets, voire leurs pistes de solution», explique Iwan Willisch. «Dans un second temps, le Prix Sommet veut mettre à leur disposition une plate-forme d’échanges pour partager leurs expériences avec d’autres entrepreneurs valaisans», ajoute le directeur régional d’UBS Valais.

«Les géants du GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon) ont complètement bouleversé la plupart des activités économiques. Les réponses à apporter à ces changements ne sont pas simples. Qu’on considère par exemple comment Biella, le leader du classeur fédéral, est en train de se transformer en un gestionnaire de dossiers digitaux ou d’archivage sur le cloud. Qui se souvient que Netflix, le géant du streaming, était au départ un service de location de DVD par la poste? Et qui a remarqué qu’Amazon, le leader de l’e-commerce, veut lancer des magasins sans caissier offrant même des produits frais?», demande Iwan Willisch.

«Face à cette réalité en mouvement constant, le Prix Sommet veut favoriser l’ébauche de solutions en proposant aux sociétés intéressées de témoigner sur leur réalité en mouvement tout en étant confrontées à des spécialistes de leur secteur d’activité», précise le directeur régional d’UBS Valais.

Tous les secteurs d'activité sont directement ou indirectement touchés par la disruption en marche. Les exemples des candidats qui seront retenus devront illustrer comment ils identifient la nouvelle donne, quel diagnostic ils posent et comment ils entendent y répondre.

Pour le Prix Sommet 2018, les candidats bénéficieront d’un accompagnement via des experts avertis de leur domaine de prédilection. Mieux encore: ce soutien ne s’interrompra pas à l’issue de la soirée du 5 décembre prochain, mais il se poursuivra encore sur une année entière.

Toutes les entreprises (ou leurs responsables) qui estiment qu’une disruption les touche particulièrement peuvent s’annoncer. Comme indiqué, ils peuvent se situer à plusieurs stades du processus: prise de conscience initiale, identification des nouveaux défis, élaboration des solutions ou réponses possibles, etc. L’idée étant que leur démarche puisse aussi inspirer d’autres PME valaisannes.

La participation au Prix Sommet 2018 est soumise à quatre critères principaux: l’entreprise doit avoir son siège en Valais, employer au moins cinq collaborateurs (en équivalents plein-temps) et réaliser un chiffre d’affaires supérieur à 500'000 francs. Enfin, son capital doit être en majorité en mains privées.

En revanche, il n’y a pas de limitation dans le domaine d’activité: la société peut aussi bien vendre des produits que des prestations, des biens ou des services. Pour participer, il faut également être prêt à répondre aux exigences spécifiques du Prix Sommet (notamment: accepter de se présenter dans les medias et participer à la soirée officielle).