Le bénéfice de One Swiss Bank rebondit en 2022

AWP

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L’établissement genevois a inscrit un produit d’exploitation de 28,6 millions de francs, en hausse de 4% par rapport à 2021.

L’établissement bancaire One Swiss Bank est repassé dans les chiffres noirs en 2022. Si la performance et la rentabilité sont au rendez-vous, la masse sous gestion a en revanche pâti de la faiblesse des marchés boursiers.

L’établissement genevois a inscrit un produit d’exploitation de 28,6 millions de francs, en hausse de 4% par rapport à 2021, selon un communiqué publié vendredi. Le résultat brut d’exploitation (Ebitda) a été multiplié par plus de dix à 5,35 millions, contre 449’016 francs un an plus tôt.

La marge d’exploitation Ebitda s’est établie à 18,7%, contre 1,6% en 2021. Quant au ratio cours/bénéfice, il a reculé à 81,3%, de 98,4%.

Si le résultat des opérations d’intérêt a connu une forte progression, propulsé par le retour des taux d’intérêt positifs au second semestre, ceux des commissions et prestations de service d’une part et du négoce d’autre part ont diminué.

La masse sous gestion s’est contractée de 11% à 4,51 milliards de francs en raison de la mauvaise performance des marchés boursiers, et ce pour toutes les activités, soit la gestion de fortune (-9,5%), la gestion d’actifs (-15,2%) et l’administration d’actifs (-9,5%). Le bilan des entrées et sorties d’argent est quasiment nul, précise la banque.

Enfin, les charges d’exploitation ont diminué de 14% à 23,3 millions de francs. Au final, l’établissement boucle l’année sur un bénéfice net de 657’876 francs, après une perte de 4,8 millions l’année précédente, essentiellement en raison des coûts induits par la fusion avec Banque Profil de Gestion.

«Le retour à l’équilibre a été réalisé en moins de 18 mois alors que nous nous étions donnés deux ans», a déclaré Grégoire Pennone, directeur général, cité dans le communiqué.

One Swiss Bank ne formule pas d’objectifs précis pour 2023. «En dépit d’un contexte géopolitique et macroéconomique qui demeure imprévisible et incite à la prudence, nous sommes convaincus que l’année offrira des occasions susceptibles d’accélérer notre développement et d’apporter des changements», a estimé le directeur général.

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