Une forte hausse des charges a toutefois pesé sur la rentabilité semestrielle du groupe dirigé par François Reyl.
Le groupe bancaire REYL a enregistré une nette progression de la masse sous gestion au premier semestre. L’établissement genevois a cependant pâti d’une hausse des charges plus importante que la croissance des recettes, qui a pesé sur la rentabilité et le bénéfice net.
A fin juin, les avoirs administrés s’élevaient à 12,28 milliards de francs, en hausse de 7,7% sur six mois, selon le rapport semestriel publié par la banque. Le document ne comporte pas d’information sur les entrées nettes d’argent.
Le produit d’exploitation s’est étoffé de 1,9% sur un an, à 41,0 millions de francs. Principale activité de REYL, les opérations de commissions et de prestations de services ont vu leurs recettes s’étioler de 3,4% à 26,5 millions. Les opérations d’intérêt ont dégagé un résultat net amélioré d’un tiers à 7,3 millions.
Les charges d’exploitation ont gonflé de 9,4% à 37,5 millions. Le nombre d’employés a augmenté de 16% à 212 personnes, contre 182 à fin juin 2018. Le ratio coûts/revenus s’est détérioré de 7 points de pourcentage à 92%.
Le résultat opérationnel a ainsi plongé de 68% à 1,5 million, tandis que le bénéfice net affiche une contraction de plus de 40% à 2,0 millions.
Au terme de la période sous revue, le ratio de fonds propres durs (Tier1) a reculé d’un point à 18,6%.
Le rapport ne contient aucune prévision chiffrée pour l’exercice 2019 ou le second semestre.