La BC du Jura soigne sa performance semestrielle

AWP

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Le bénéfice net s’est étoffé de 12,3% sur un an à 7,8 millions de francs.

Les six premiers mois de 2021 se sont révélés profitables pour la Banque cantonale du Jura (BCJ), qui a gonflé ses volumes hypothécaires, engrangé davantage de recettes et amélioré ses résultats. L’établissement table toujours sur un exercice «en progression».

Le bénéfice net s’est étoffé de 12,3% sur un an à 7,8 millions de francs, alors que le résultat opérationnel affiche une progression similaire (+12%) à 9,7 millions de francs, indique lundi la BCJ. Cette performance est notamment imputable à la hausse de recettes dans la principale activité.

Les revenus tirés de l’activité de crédit ont ainsi progressé de 5,5% à 18,3 millions de francs. La banque a également procédé à la dissolution de provisions pour risque de défaillance à hauteur de quelque 335’000 francs, ce qui a porté le résultat net des opérations d’intérêts à 18,6 millions (+7,3%).

Les recettes de commissions et de prestations de service ont pris 5,1% à 4,6 millions de francs, tandis que les opérations de négoce ont atteint quelque 2,0 millions (+8,6%). Parallèlement, les charges d’exploitation ont augmenté de 1,4% à 14,0 millions.

Au bilan, les créances hypothécaires ont crû de 2,9% sur six mois à 2,66 milliards. Malgré une hausse des prix pour les maisons familiales, aucune surchauffe n’est à déplorer sur le marché immobilier jurassien. «Pour moi, cela est dû très clairement aux conséquences de la nouvelle LAT (loi fédérale sur l’aménagement du territoire), la baisse des terrains à bâtir et la raréfaction des maisons individuelles», a expliqué à AWP Bertrand Valley, directeur général de la BCJ.

«Claire reprise»

Les avances à la clientèle se sont contractées de 8,3% à 334,0 millions, principalement en raison des remboursements anticipés de prêts COVID-19.

«En 2020, tous nos clients entreprise ont été affectés par le coronavirus, avec le plus souvent un impact sur le chiffre d’affaires. (...) Sur les six premiers mois de 2021, ont constate une claire reprise», selon M. Valley, en évoquant principalement les sociétés industrielles. Un reconfinement - qui pèse comme «une épée de Damoclès» - risquerait d’enrayer ce mouvement favorable.

Pour M. Valley, le portefeuille de crédit de la BCJ garde une très bonne qualité et n’a pas eu à pâtir pour l’instant de la crise sanitaire.

Les dépôts clientèle ont atteint 2,26 milliards, ce qui représente une baisse de 2,2%.

Au 30 juin, la somme au bilan présentait une hausse de 2,7% à 4,11 milliards, précise la BCJ.

Pour l’exercice 2021, la direction table sur un bon exercice 2021, en progression par rapport à l’année précédente. Ces prévisions sont cependant conditionnées à l’évolution de la pandémie de COVID-19.

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