La BC de Bâle-Campagne a vu son bénéfice s’enrober en 2022

AWP

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Les revenus ont crû en l’espace d’un an de 4,4% à 402,7 millions de francs. Le bénéfice net s’est enrobé de 2,4% à 144,1 millions.

La Banque cantonale de Bâle-Campagne (BLKB) a vu ses revenus comme son bénéfice net progresser en 2022. Le versement au canton se montera à 60 millions de francs et le dividende à 35 francs par certificat, tous les deux inchangés par rapport à 2021.

Les revenus ont crû en l’espace d’un an de 4,4% à 402,7 millions de francs, selon le communiqué paru mercredi. Les recettes nettes des opérations d’intérêts, coeur de métier de la banque, se sont améliorées de 5,4% à 291,8 millions. Celles issues des commissions et autres prestations de services ont reculé, en revanche, de 2,6% à 82,6 millions, sous le poids des difficultés des marchés boursiers l’an dernier. Au contraire, les opérations de négoce ont rapporté 22,4 millions, en hausse d’un quart, «notamment en raison d’une plus grande demande de monnaies étrangères» suite à un regain de voyages et d’un besoin accru de devises.

Les charges ont dans le même temps gonflé de 7,5% à 199,5 millions de francs. Les coûts liés au personnel ont pris presque 5%. Le ratio coût/revenu s’est détérioré à 49,6% après 48,1%. Pour chaque franc gagné, la banque basée à Liestal dépense 49,6 centimes pour couvrir ses frais.

Le résultat d’exploitation (Ebit) a atteint 180,6 millions de francs, après 176,1 millions l’année précédente. Le bénéfice net s’est enrobé de 2,4% à 144,1 millions.

Les prêts à la clientèle ont totalisé 25 milliards de francs (+4,3%), à mettre en grande partie en rapport avec le «florissant marché résidentiel», quand les créances hypothécaires ont grimpé de 6,5% à 23,1 milliards. Les flux nets d’argent frais ont atteint 1,65 milliard, après 1,55 milliard. La somme du bilan s’est améliorée à 34,8 milliards contre 32,9 milliards un an plus tôt.

Pour 2023, l’établissement cantonal se dit concentré sur la poursuite de ses objectifs stratégiques, notamment le développement des activités de placement et de prévoyance. Au niveau macroéconomique, il table pour la Suisse «sur des taux de croissance tout juste positifs» et sur un «environnement de taux» qui devrait rester volatil.

Le vice-président du conseil d’administration, Anton Lauber, ainsi que Nadine Jermann, ne se présenteront pas pour un nouveau mandat couvrant la période 2023-2027.

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