La BC de Bâle-Campagne en forte hausse au premier semestre

AWP

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L'établissement rhénan a gonflé ses créances hypothécaires de 2,7% sur les six premiers mois de l'année, à 21,08 milliards de francs.

La Banque cantonale de Bâle-Campagne (BLKB) a signé un premier semestre de choix, augmentant son volume d'affaires et ses recettes dans son coeur de métier, malgré la constitution de nouvelles provisions pour risque de défaillance crédit. La rentabilité opérationnelle et le bénéfice net s'inscrivent en forte hausse.

L'établissement rhénan a gonflé ses créances hypothécaires de 2,7% sur les six premiers mois de l'année, à 21,08 milliards de francs, selon les indications fournies mardi par la BLKB. Les recettes tirées de l'activité de crédit ont ainsi progressé proportionnellement (+2,6% sur un an).

La banque a dû néanmoins constituer de nouvelles provisions, de 3,7 millions de francs, moins importantes que les 8,7 millions du premier semestre 2020. Cette différence a permis de faire bondir le résultat net des opérations d'intérêt de 6,8% à 135,3 millions de francs.

Autre pilier de la BLKB, les commissions ont permis de générer des recettes de 41,1 millions de francs, ce qui représente une envolée de près de 13%. En termes de volumes, l'établissement revendique des entrées nettes d'argent de 936 millions de francs, pour une masse sous gestion totale de 24,2 milliards.

Les revenus tirés des opérations de commissions se sont tassées de 3,4% à 8,6 millions. Le produit d'exploitation s'est enrobé de 7,7% à 190,9 millions.

Malgré un alourdissement marqué des charges, qui ont pris 5,6% à 95,3 millions après une campagne de recrutement, le résultat opérationnel affiche une hausse de 6,2% à 85,4 millions, tandis que le bénéfice net s'est inscrit à 56,9 millions, amélioré de 7,4%.

A fin juin, la somme au bilan atteignait 31,22 milliards de francs (+4,9% sur six mois), dont 19,98 milliards de dépôts à la clientèle (+6,3%).

La direction ne fournit aucune prévision chiffrée pour l'exercice 2021 dans son ensemble, affirmant néanmoins que les perspectives pour le deuxième semestre demeurent positives, malgré les incertitudes économiques liées à la pandémie de Covid-19.

 

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