Sur les six premiers mois de l’année, le bénéfice net a pris 6,1% à 54,0 millions de francs.
La Banque cantonale de Bâle (BKB) a récolté les fruits de son programme de transformation et profité de la reprise de l’économie sur les six premiers mois de l’année. Tant les recettes que la rentabilité ont été améliorées, également grâce à une stricte maîtrise des coûts, a-t-elle indiqué jeudi. La solide performance vient confirmer le bien-fondé de sa stratégie de croissance et l’amélioration de son efficience.
«Notre sondage en mai auprès des petites et moyennes entreprises a montré que la consommation et l’économie ont récupéré plus rapidement que ce à quoi nous nous attendions il y a un an», a commenté Basil Heeb, directeur général (CEO) de la banque, cité dans le communiqué.
La banque cantonale a apporté sa pierre à l’édifice pour soutenir l’économie bâloise. Plusieurs opérations dans les domaines de la restauration, qui ont permis de lever 750’000 francs, et de la culture, avec un apport de 100’000 francs, ont été conduites.
Les résultats semestriels reflètent la reprise de l’économie après le choc pandémique essuyé en 2020. Le produit d’exploitation a atteint son plus haut niveau depuis 2017, à 297,4 millions, en hausse de 16,9% sur un an. De son côté, le résultat d’exploitation a bondi de 69% pour atteindre 106,8 millions. Le bénéfice net a pris 6,1% à 54,0 millions de francs.
Le produit net des opérations d’intérêt a atteint 183,8 millions, un chiffre en hausse de 9% sur un an. La forte hausse s’explique principalement par l’absence de provisions supplémentaires pour risque de crédits, comparativement à l’année précédente.
Les opérations de commissions et services ont généré 65,9 millions, en progression de 5,1%. Ici, la banque a profité de l’attrait pour ses solutions de placements, le volume des dépôts ayant progressé de 11,1% à 22,4 milliards. Ses solutions de placement durables ont attiré 426 millions de capitaux supplémentaires, portant le total à 1,5 milliard.
Le résultat du négoce a doublé pour atteindre 43,2 millions.
Du côté des charges, elles ont diminué de 1,1% à 176,1 millions, à la faveur de coûts bien contrôlés et de progrès dans l’automatisation. Le nombre de collaborateurs équivalent plein temps est passé à 1302, contre 1320 un an plus tôt. Le ratio coûts sur revenus a ainsi pu être amélioré, passant à 59,4%, contre 67,8% un an plus tôt.
La somme totale du bilan a pris 2,2% à 55,7 milliards. Le volume hypothécaire a enflé de 2% à 30 milliards, la banque assure toutefois que l’évaluation des risques a été strictement menée.
La banque s’attend à une meilleure performance pour l’ensemble de l’année par rapport à 2020, sous réserve d’une poursuite de la reprise. Arrivant à bout touchant de son plan stratégique 2021, elle donnera au troisième trimestre plus d’informations sur la prochaine période: «2022+».
Vers 11h45, le titre BKB prenait 1,0% à 63,40 francs dans un SPI en hausse de 0,2%.