L’interdiction d’octroyer des crédits pèse sur PostFinance

AWP

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Hansruedi Köng estime que le Parlement doit examiner les questions fondamentales du futur service de base dans le trafic des paiements et l’interdépendance de PostFinance avec sa maison-mère La Poste.

L’interdiction d’octroyer crédits et hypothèques et le service de base dans le trafic des paiements empêchent PostFinance de réaliser des rendements conformes à la branche, déclare son patron. PostFinance est la cinquième plus grande banque de Suisse, selon la NZZ.

Interrogé jeudi dans la Neue Zuercher Zeitung (NZZ), Hansruedi Köng estime que le Parlement doit examiner dans la globalité les questions fondamentales du futur service de base dans le trafic des paiements et l’interdépendance de PostFinance avec sa maison-mère La Poste.

Le Conseil fédéral propose de lever immédiatement l’interdiction d’octroyer des crédits et des hypothèques, et, dans un deuxième temps, de privatiser PostFinance. Pour M. Köng, PostFinance ne peut pas être privatisée tant que l’on ne sait pas quel service universel le groupe devra fournir. «Avec une interdiction de crédit, une privatisation est impossible», lâche-t-il.

Il demande au gouvernement de fixer des objectifs ambitieux mais réalistes. «Ce n’est absolument pas le cas aujourd’hui», ajoute-t-il.

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